L’idée de deux Québécois il y a quatre ans de créer une semaine nationale de la poutine, en l’honneur de l’un des plats nationaux des Québécois, déborde maintenant les frontières de cette belle province.
Une demi-douzaine de pays participent à la compétition entre restaurants qui vise à offrir du premier au 7 février dans une ville donnée la meilleure poutine à un prix moyen de 10 dollars.
Localement et mondialement, environs 170 restaurants participent à la Poutine Week où ils doivent non seulement créer des poutines spécialement pour l’événement, mais aussi permettre à leurs convives de voter pour leur poutine préférée selon différents critères : plus saine, la plus originale, etc.
Aide-mémoire…
– La poutine est un plat de restauration rapide québécois à base de frites, de fromage en grains et de sauce brune.
– Des plats comparables existent aussi aux États-Unis au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Mais seule la poutine a traversé les frontières.
– Il appert que les triglycérides contenus dans la poutine agiraient dans notre cerveau directement sur le circuit de la récompense, qui est aussi impliqué dans la dépendance aux drogues et à l’alcool.
-Les triglycérides de la poutine pourraient agir comme des drogues dures dans le cerveau, sur le système dit « de la récompense. La poutine pourrait donc entraîner des comportements de dépendance…
Les inventeurs de la Poutine week se racontent
C’est en cherchant le restaurant qui leur offrirait la meilleure poutine à Montréal que Na’eem Adam et Thierry Rassam ont eu l’idée de mettre sur pied un événement consacré à ce mets typiquement québécois.
Thierry Rassam est entrepreneur et avocat. Na’eem Adam est blogueur et il se spécialise en marketing.
Au départ, ils ont dû recruter des restaurateurs, mais pour cette quatrième année, la dynamique est inversée : ce sont les restaurants qui se bousculent pour faire partie de la fête.
Écoutez : Entrevue de Francis Reddy de Radio-Canada avec les promoteurs de la Poutine Week
Un peu d’histoire…
L’invention de la poutine n’est pas le fait d’une seule personne ou d’un seul établissement.
– L’une des toutes premières poutines aurait été dégustée en 1957 dans le restaurant d’un petit village québécois. Le propriétaire du restaurant aurait répondu à la demande d’un client qui voulait manger des frites mélangées à du fromage et qui affirmait que le tout allait faire « une maudite poutine ».
– Poutine est dans le vocabulaire québécois une dérivation phonétique du mot anglais « pudding ».
– La première poutine arrosée de sauce aurait pour sa part été commercialisée quatre ans plus tard par une cantine de la ville de Drummondville.
– Il ne faut pas confondre la poutine québécoise et la poutine acadienne (ou poutine râpée), qui est plutôt une sorte de boulette de pommes de terre farcie de viande cuite à la vapeur.
RCI avec Radio-Canada
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