Les attaques perpétrées le 15 février, sur deux écoles et cinq établissements médicaux dans les provinces d’Alep et d’Idlib en Syrie, viennent miner tout espoir de cessez le feu dans ce pays.
La population civile est la première concernée par ces hostilités.
Alors que 50 personnes sont mortes à la suite de ces tirs de missiles sur les écoles et les hôpitaux, plus de 80 000 personnes, prises en otages dans ces zones de conflit ouvert, se retrouvent maintenant privées de tous soins de santé.
Selon l’UNICEF, le tiers des hôpitaux ne fonctionneraient plus dans le pays.
« Des violations flagrantes du droit international », Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU.
Médecins Sans Frontières (MSF) soutenait, depuis septembre 2015, l’un des hôpitaux attaqués à Maarat Al-Numan, dans le nord de la Syrie, en l’approvisionnant en matériels médicaux et en couvrant ses coûts de fonctionnement.
MSF en soutient environ 150 autres dans ce pays ravagé par la guerre depuis cinq ans.
Stephen Cornish est le directeur général de Médecins Sans Frontières Canada :
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