La GRC sur le lieu de l’écrasement de l’hélicoptère.

La GRC estime qu'il est plus que jamais important de protéger la technologie contrôlée canadienne, convoitée par des gouvernements étrangers
Photo Credit: Chanss Lagaden/CBC

Ils exportaient illégalement de la haute technologie canadienne en Chine

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a mis la main au collet de deux individus qui exportaient illégalement de la haute technologie pour satellites exporté en Chine, pour les autorités de Pékin. Des mandats d’arrêts visant deux complices présumés ont également été émis.

Selon la GRC, « les quatre accusés ont participé à des contrats chinois visant la conception et la mise au point de marchandises contrôlées destinées à une utilisation dans des satellites ».

Arthur Xin Pang, 46 ans, et Binqiao Li, 59, ont été appréhendés lundi et immédiatement inculpés pour, respectivement, dix et cinq chefs d’accusations dont vol, fraude et « possession et transfert de marchandises contrôlées en violation de la loi sur la production de défense ».

Ils devaient comparaître devant un juge du tribunal de Waterloo dans le sud de l’Ontario lundi dans la journée, pour une éventuelle remise en liberté en attendant l’ouverture de leur procès.

Foire de l’emploi
Une multitude d’entreprises de hautes technologie sont installées dans la région de Waterloo. La région attire donc à la fois des chercheurs d’emplois et des espions industriels © Karim Djinko

Par ailleurs,  des mandats d’arrêt ont été lancés contre Nick Tasker, un Britannique de 62 ans, et Hugh Ciao, un Américain de 50 ans qui sont actuellement en Chine d’après la GRC.

Selon les autorités canadiennes, les quatre hommes avaient conclu des contrats avec « une société d’Etat » chinoise et une société privée chinoise « fondée par deux des accusés », afin de fabriquer « des dispositifs microélectroniques destinés à améliorer la technologie des appareils photo embarqués sur satellite spatial »

Pour le commissaire Jamie Jagoe, commandant de la GRC dans le sud de l’Ontario l’enquête « montre un exemple de gouvernement étranger ayant un intérêt dans une technologie contrôlée canadienne et elle met en lumière l’engagement de la GRC à protéger les Canadiens contre la mauvaise utilisation potentielle de cette technologie ».

L’enquête, entamée il y a deux ans, a notamment mobilisé l’Agence spatiale canadienne, le ministère canadien de la Défense mais aussi, aux Etats-Unis, le ministère de la Sécurité intérieure et le FBI.

(Avec l’AFP)

Lire aussi

Deux canadiens soupçonnés d’espionnage en Chine

Espionnage : un ingénieur canadien soupçonné de lien avec la Chine

Catégories : International, Internet, sciences et technologies, Société
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.