Le conducteur a été accusé de conduite en état d’ébriété.

Conduiter a été accusé de conduite en état d’ébriété.
Photo Credit: CBC/Tony Smyth

Conduite en état d’ébriété: les Canadiens surestiment leurs capacités

Connaître une vertu c’est une chose, l’appliquer en est une autre. C’est ce qui se dégage d’un sondage sur la conduite en état d’ébriété au Canada.

Selon l’enquête, près de 4 Canadiens sur 10 (38%) ont conduit leur véhicule ignorant ou sachant que leur taux d’alcoolémie dépassait la limite permise.

De plus, un Canadien sur quatre estime que même si son taux d’alcoolémie dépasse un peu la limite permise, il pense être en mesure de conduire prudemment. Bien entendu, ce sentiment est plus élevé chez les hommes  (30%) que chez les femmes (17 %).

Autre indication de la lucidité des Canadiens à propos de l’alcool au volant, 78% d’entre eux estiment que même une petite quantité d’alcool peut affecter les facultés d’un conducteur. Ils sont encore plus nombreux à se dire préoccupés par les conducteurs ivres qui menacent la sécurité de leurs proches ou de leurs amis (91 %), ou la leur (90 %).

Stéphane Maurais, directeur  général d’Alco Prévention Canada  explique l’attitude des Canadiens à l’égard de l’alcool au volant et ce qu’il y a lieu de faire pour réduire la conduite en état d’ébriété au pays.

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Éduc’Alcool s’intéresse aux habitudes de consommation d’alcool par région
Les Canadiens sont bien conscients des risques liés à la conduite en état d’ébriété © Radio-Canada

Même si la conduite en état d’ébriété relève avant tout de la responsabilité des individus, les personnes sondées souhaitent  que les établissements qui servent de l’alcool ne laissent pas leurs clients ayant pris un verre de trop partir avec leur véhicule.

Plus des deux tiers des sondés (68%), davantage au Québec et chez les femmes, soutiennent que les bars, les restaurants et les boites de nuit devaient avoir sur place des appareils de dépistage du taux d’alcoolémie pour les clients.

Le sondage a été réalisé en ligne début février par la firme Léger auprès de 1 546 Canadiennes et Canadiens. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de +/- 2,5 % dans 19 cas sur 20.

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