Un gisement de gaz naturel chevauchant les frontières entre la province de Colombie-Britannique, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest dans le Nord-Ouest canadien pourrait s’avérer être l’un des plus importants au monde.
Les premières études géologiques et gazières réalisées dans le secteur ont été rendues publiques ce mercredi conjointement par l’Office national de l’Énergie du Canada, la B.C. Oil and Gas Commission (trads : Commission provinciale des ressources gazières et pétrolières de la Colombie-Britannique) du Yukon Geological Survey (Trad. : Agence de recherches géologiques du Yukon), du Northwest Territories Geological Survey (trad. : Agence de recherches géologies des TNO) et du British Columbia Ministry of Natural Gas Development (trad. : Ministère du Développement du gaz naturel de Colombie-Britannique).
Selon le communiqué émis par l’Office national de l’Énergie, le gisement du bassin Liard serait le second en importance au Canada tout juste derrière le gisement Montney qui chevauche la Colombie-Britannique et l’Alberta.
Si les premières données s’avèrent être concluantes, le Bassin Liard serait le neuvième gisement en importance au monde.
6,2 billions de mètres cubes
Avec 219 trillions de pieds cubes, soit plus de 6,2 billions de mètres cubes de gaz, le bassin Liard pourrait suffire aux besoins du Canada en gaz naturel selon les niveaux consommés en 2014 pour 70 ans.
Des défis de taille
Le gaz est emprisonné dans des couches de schiste argileux à quatre kilomètres de profondeur. La seule méthode connue à ce jour pour l’atteindre est la fracturation hydraulique.
Et toute production gazière qui implique cette méthode d’exploitation soulève des inquiétudes sérieuses quant à la salubrité des eaux souterraines et de surface.
De plus, avec la chute des prix du gaz sur les marchés mondiaux en raison de la surabondance de la ressource, l’opération s’avère être risquée financièrement.
Les sociétés partenaires dans l’aventure, Chevron Canada et l’australienne Woodside Petroleum foreront cinq puits exploratoires d’ici la fin 2016 et espèrent construire une usine de liquéfaction du gaz à Kitimat sur la côte britanno-colombienne.
RCI et Presse canadienne.
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