C'est à Montréal, Toronto et Vancouver, les trois plus grandes villes canadiennes, que le sentiment d'être entassés comme des sardines est le plus élevé.

C'est à Montréal, Toronto et Vancouver, les trois plus grandes villes canadiennes, que le sentiment d'être entassés comme des sardines est le plus élevé.
Photo Credit: Photomontage/Radio-Canada

Transport en commun canadien mieux adapté aux bétail et sardines

Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril, bien que des sardines occupent une place de choix dans notre reportage aujourd’hui sur la congestion et le débordement dans le transport en commun au Canada.

Diverses enquêtes internationales ont beau leur rappeler qu’ils habitent parmi les villes au monde où il fait le mieux vivre, les Montréalais, Torontois et Vancouverois sentent qu’on leur marche dessus dans les transports en commun.

Des autobus trop pleins qui ne s’arrêtent plus aux arrêts même par temps glacial. Des métros bondés, où il n’y a plus de place pour monter. Des usagers qui ne savent jamais s’ils vont pouvoir arriver à l’heure.

L’annonce il y a deux semaines par le gouvernement canadien d’un réinvestissement massif dans les infrastructures de transports en commun ne devrait pourtant offrir un soulagement et livrer de véritables solutions concrètes qu’au mieux dans quelques années.

Entretemps, la situation s’aggrave au point où l’option du transport en commun n’attire plus contribuant ainsi à une congestion encore plus grande des véhicules dans les rues des trois grandes villes du pays.

Écoutez
Autobus de la Société de transport de Montréal. Actuellement, c'est près du quart de la flotte vieillissante qui est constamment en réparation.
Autobus de la Société de transport de Montréal. Actuellement, c’est près du quart de la flotte vieillissante qui est constamment en réparation. © Radio-Canada/Luc Lavigne

Moins d’autobus et plus de passagers : une combinaison montréalaise perdante en partant

Des années de gestion maladroite et à courte vue viennent retrancher souvent subitement des autobus qui prennent alors le chemin de la ferraille ou de la revente.

Mais soyons juste, l’administration par exemple du maire de Montréal, Denis Coderre, élu depuis 2013, ne peut être jugée entièrement responsable des déboires de la Société des Transports de Montréal (STM). La glissade vers le monde des sardines a commencé pour les usagers véritablement en 2012.

Depuis 2012, les kilomètres parcourus par les autobus diminuent année après année, ce qui veut dire qu’ils sont moins présents dans les rues, alors qu’au même moment le nombre d’usagers transportés par la STM augmente continuellement.

La présence des autobus sur les routes diminue année après année depuis 2012. (Source : STM)
La présence des autobus sur les routes diminue année après année depuis 2012. (Source : STM) © Radio-Canada

RCI avec la contribution de Catherine Lachaussée, Arnaud Decroix, Thomas Gerbet, Sophie Vallé et Bruno Savard de Radio-Canada

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Catégories : Économie, Société
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