Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes vient de présenter son plan triennal pour la période de 2016 à 2019. Ce plan triennal repose sur une trilogie : « créer, brancher et protéger ». Il se veut flexible et peut être modifié au gré de l’évolution de l’environnement des télécommunications. L’intention est de mettre à la disposition des Canadiens, de l’industrie et d’autres intervenants, des informations susceptibles de les éclairer dans leur participation aux processus publics du CRTC.
Le CRTC qui est chargé de superviser le système de l’information et des télécommunications du Canada dans l’intérêt du public, présente son plan comme étant un rétroviseur devant refléter ses saines pratiques en matière de gestion ainsi que la transparence et la responsabilité qui le caractérisent dans l’exécution de son mandat.
Ce plan triennal peut aussi être vu comme ambitieux dans la mesure où il entend mettre à la disposition des Canadiens des informations de « calibre mondial » en s’appuyant sur des jalons que le CRTC a définis : « créer, brancher et protéger »
« Qu’ils soient au travail, à la maison ou à l’école, les services de communication sont plus importants que jamais dans la vie des Canadiens. Avec ce plan triennal, nous nous engageons auprès des Canadiens à continuer de les placer au cœur de nos discussions sur l’avenir de la radiodiffusion et des télécommunications dans notre pays. Nous encourageons les Canadiens à participer aux débats de manière à ce que nous puissions assurer que leur système de communication répond à leurs besoins et intérêts. »
Créer, brancher et protéger : quelles perspectives pour 3 ans?
Selon le CRTC, créer, c’est moderniser le cadre de réglementation du système canadien des radiodiffusions. Parmi les faits importants au centre des actions du CRTC pour les trois prochaines années figurent en bonne place, l’organisation du sommet de la découvrabilité, un sommet international qui va explorer des solutions pour améliorer la découvrabilité des contenus audiovisuels.
Le CRTC entend faire connaître sa décision au sujet de la révision des critères concernant les fonds canadiens dédiés à la production indépendante, pour s’assurer qu’ils permettent d’offrir aux Canadiens des contenus de qualité supérieure qui peuvent aussi faire face à la concurrence internationale.
Le CRTC compte également se pencher sur les questions relatives à la mise en œuvre de projets pilotes en ce qui concerne la certification de contenus canadiens. L’attribution des licences aux services de radios multiculturelles, le renouvellement des licences de certaines stations de télévision de langue française et anglaise détenues par Quebecor, Remstar media, Télé-Québec, Bell Media et Rogers entre autres, vont également faire l’objet des préoccupations.
Le CRTC annonce des consultations publiques sur l’efficacité du Code sur les services sans fil et il s’engage à continuer de promouvoir le respect de la Loi canadienne anti-pourriel et des Règles sur les télécommunications non sollicitées.
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