C’est ce qu’a annoncé le maire de la ville de Québec, Régis Labeaume, jeudi en conférence de presse.
« Notre conclusion, c’est qu’on n’avait pas d’excellentes chances de gagner» le maire de Québec.
M. Labeaume s’était déplacé en Suisse, il y a un mois, pour rencontrer des membres du Comité international olympique dont son président Thomas Bach.

Une visite à la suite de laquelle il avait affiché un certain enthousiasme. Mais le maire de Québec émet maintenant des doutes quant à la neutralité de certains dirigeants qui évalueront les candidatures olympiques.
« Il était clair pour moi après mon voyage à Lausanne que les Olympiques à Québec, ça prenait le ski. Mais comment voulez-vous que j’aille négocier la solution technique à la Fédération internationale de ski alors que son président appuie la Suisse ? » Régis Labeaume
Si le maire de Québec dit ne pas douter de la volonté du président du CIO de s’assurer que le processus de sélection pour 2020 soit neutre. Régis Labeaume s’explique mal la présence de Gian-Francesco Kasper, de la Fédération internationale de ski et René Fasel, de la Fédération internationale de hockey sur glace au sein du groupe de travail Suisse pour une candidature possible de ce pays pour les Jeux de 2026.
M. Labeaume dit s’être entretenu à ce sujet avec la présidente du Comité olympique canadien qui a confirmé qu’elle comprenait sa décision.
RCI avec Radio-Canada Québec
Complément d’information
Une méfiance légitime (Philippe Cantin quotidien La Presse)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.