Contrairement à un panneau solaire traditionnel, capable d’absorber à peu près 15 % d’énergie, le Solar Optic Modules (SOMs) de l’entreprise Crystal Green Energy en emmagasine environ 40 %.
Voilà maintenant cinq ans que l’inventeur Gilles Leduc travaille sur son système d’énergie verte.
Développés à Sudbury, dans la province de l’Ontario, ces panneaux sont actuellement testés à Tucson en Arizona.
Après les grands froids, ceux-ci sont maintenant exposés aux grandes chaleurs du sud des É-U pour voir comment ils réagissent aux environnements extrêmes.
L’inventeur et président de l’entreprise Crystal Green Energy pense que son système pourra permettre à des communautés isolées de partout sur la planète d’être branchées.
« Quatre panneaux sont suffisants pour alimenter une résidence en électricité et en eau chaude. C’est parfait pour les communautés isolées loin du réseau électrique, par exemple le nord de l’Ontario.» Gilles Leduc

Un système très différent des panneaux solaires traditionnels à écran plat
Comment ça fonctionne?
Trois principes de base permettent de maximiser l’absorption de l’énergie solaire.
D’abord, un système de miroir dans chacune des neuf « ampoules » concentre les rayons du soleil vers quatre cellules photovoltaïques ultra-performantes, elles-mêmes inventées il y a dix ans au Canada.
Cette énergie vient cependant avec un coût : de la chaleur.
« Les cellules sont posées sur des plaques de cuivre. Au soleil, les plaques peuvent atteindre à 100, 200 degrés Celsius », explique Gilles Leduc.
Pour ne pas perdre cette énergie « gratuite », l’inventeur a installé un système d’échange d’eau à même le panneau solaire.
L’eau peut ainsi servir de source de chauffage pour un domicile ou une entreprise.
Finalement, l’inventeur explique qu’un système de repérage permet au panneau de suivre le parcours du soleil dans le ciel.
Les résidences devront toutefois être munies de batteries pour entreposer l’énergie solaire en période de pointe, une technologie pas encore tout à fait au point, croit l’inventeur.
Il admet aussi que même si son invention a une superficie deux fois plus petite qu’un panneau solaire régulier, elle est plus chère.
Cependant, la polyvalence et l’efficacité du système offrent des avantages à long terme, insiste-t-il.
La technologie, qui a un potentiel résidentiel, commercial et industriel, devrait être disponible d’ici le début de l’année 2017.
RCI d’après un texte d’Isaac Gauthier, Radio-Canada Sudbury
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