Un ouvrier et de l’équipement lourd dans une mine d’uranium de Cameco

Un ouvrier et de l’équipement lourd dans une mine d’uranium de Cameco
Photo Credit: Cameco

Des Autochtones australiens rejettent des projets miniers canadiens

Deux projets de mine d’uranium du producteur Cameco, prévus dans l’ouest de l’Australie, inquiètent les communautés autochtones qui vivent dans cette région.

Ceux-ci refusent que les mines de Kintyre et de Yeelirie y soient installées.  Celle de Yeelirie occuperait un territoire de chasse et de campement des membres d’une communauté.

Une alliance contre l’énergie nucléaire de l’ouest de l’Australie a écrit au conseil d’administration et aux actionnaires de la minière Cameco, en expliquant que leurs ancêtres s’étaient déjà opposés à ces deux projets. Selon cette alliance, l’uranium doit rester sous terre pour éviter la destruction du sol et la contamination de l’eau et des animaux.

De son côté, la minière a fait savoir que le projet de Yeelirie ne se fera pas sur un territoire autochtone et ne touchera pas de site sacré.

En ce qui concerne la mine de Kintyre, un accord a été signé en 2012 avec la communauté autochtone Mardu pour que ses membres aient des occasions d’emploi et de formation dans la mine lorsque celle-ci amorcera ses activités d’exploitation.

© cameco.com

« Nous continuons de nous assurer que les Autochtones sont inclus dans le processus de consultation », a déclaré un porte-parole de Cameco, estimant que l’opposition aux projets de la minière venait de groupes minoritaires.

Cameco est l’un des plus importants producteurs d’uranium au monde, représentant environ 18 % de la production mondiale de ses mines au Canada, aux États-Unis et au Kazakhstan.

Cameco poursuit également des travaux de prospection d’uranium sur l’ensemble du continent américain, en Australie et en Asie.

RCI avec Radio-Canada Saskatchewan

Catégories : Autochtones, Économie, International, Société
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