Présent à la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) à Vienne en Autriche, le ministre des Affaires étrangères du Canada, Stéphane Dion, a déploré le bombardement des quartiers civils ainsi que le ciblage d’hôpitaux et de cliniques médicales.
Le Canada et les 26 pays et organisations du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) réclament instamment l’adoption de mesures destinées à éviter la reprise des hostilités sur l’ensemble de la Syrie.
Ottawa est particulièrement alarmé par le largage continu, par le régime syrien, de barils d’explosifs sur des quartiers civils et sur des installations sanitaires. La crise syrienne, on le sait, a fait davntage de victimes chez les civils que chez les combattants.
En février, le quotidien britannique The Guardian affirmait qu’en cinq ans, la crise syrienne avait fait quelque 400.000 morts suite aux afffrontements et 70.000 autres pour cause de manque d’eau potable, de nourriture ou de médicaments.

Priorité aux populations civiles
À Genève, les discussions du GISS ont donc aussi porté sur les sièges qui, selon le chef de la diplomatie canadienne, Stéphane Dion, « laissent des centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes sans nourriture ni médicament, et sans aucun accès à des fournitures humanitaires de première nécessité »
M. Dion s’est dit heureux de l’engagement du GISS à l’égard de la fourniture immédiate et régulière d’aide à toutes les collectivités assiégées ou difficiles d’accès de la Syrie. Stéphane Dion dit qu’il faut mettre fin au recours à la famine en tant qu’arme de guerre.
Le GISS a demandé au Programme alimentaire mondial de commencer immédiatement à parachuter des vivres et autres provisions humanitaires dans toute la Syrie, si aucun accès n’est accordé d’ici le 1er juin 2016.

Stéphane Dion a précisé que le Canada contribue déjà aux premiers largages aériens en Syrie, et voudrait que ceux-ci s’étendent à toutes les zones assiégées.
À l’instar des autres membres du Groupe international de soutien à la Syrie, le Canada encourage la reprise des négociations de paix entre belligérants, sous l’égide de l’ONU .
Le Groupe international de soutien à la Syrie inclut 26 pays et organisations, dont les États-Unis et la Russie, qui administrent l’organisation ensemble. Il s’est rencontré pour la première fois l’automne dernier afin de relancer le processus de paix et de trouver une solution diplomatique à la crise syrienne.
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