Photo Credit: capture d’écran: ONIRIC INTERACTIVE/Facebook

S’évader dans la réalité virtuelle pour mieux gérer la douleur

Bienvenue dans le royaume des enfants qui veulent oublier qu’ils ont mal.

Comme les adultes, les enfants malades doivent affronter douleur et anxiété.

À leur disposition actuellement, les médicaments, une méthode traditionnelle qui a ses limites, les effets secondaires pouvant, dans certains cas, être néfastes pour la santé.

Une équipe multidisciplinaire québécoise est sur le point d’offrir une solution alternative aux très jeunes enfants, proposant plutôt de les distraire pour les soulager.

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) s’est associée au développeur de jeux vidéo Oniric Interactive pour développer des jeux vidéo thérapeutiques.

Ainsi, Dreamland sera bientôt implanté dans le cadre d’un projet de recherche avec les grands brûlés du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, un hôpital pour enfants de Montréal.   

« Le fait d’être déconnecté d’une réalité que les enfants ne veulent pas vraiment vivre leur permet de s’évader vers un monde différent et cette évasion-là, permet de soulager les douleurs et moins ressentir ce qui se passe autour d’eux. » Dr Jean-Simon Fortin, d’Oniric Interactive.

Dans ce projet de réalité virtuelle, les enfants montent à bord d’un bateau volant pour voyager à travers Dreamland, un royaume caché dans les nuages.

À l’aide de dragons, ils doivent empêcher de petits envahisseurs de s’emparer des cristaux nécessaires à l’éminence du royaume.

Si Dreamland est conçu pour des jeunes de 5 à 17 ans, un autre jeu, Bubbles, en cours d’élaboration, touche à de petits patients âgés de 6 à 36 mois.

© Capture d’écran: Oniric Interactive

Ce projet immersif leur permet de s’évader dans un univers très coloré rempli de drôles de personnages qui s’animent au contact des bulles.

RCI avec Radio-Canada

Catégories : Internet, sciences et technologies, Santé, Société
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.