Le risque d’un important tremblement de terre en Colombie-Britannique incite les autorités de cette province de l’ouest du pays à s’équiper pour prévoir et prévenir.
La Colombie-Britannique compte environ 100 capteurs terrestres et sous-marins pour les séismes. Elle en ajoute plusieurs autres dans le sol océanique au large de l’île de Vancouver.
Un premier capteur, installé par le groupe Ocean Networks Canada, a commencé à transmettre des données sur l’activité sismique qu’il perçoit au large de l’île de Vancouver.
Installées le long de la zone de subduction Cascadia, à une profondeur variant entre 1900 m et 2500 m, les sept autres sondes devraient être opérationnelles au cours des prochains mois.
« Les capteurs ont été placés dans des sphères de verre, étant donné la pression à cette profondeur. Il a fallu travailler en mer, à l’aide de robots, pour placer les sondes dans le sol. » Kate Moran, la présidente-directrice générale d’Ocean Networks Canada.
En prévision du «Big One»
Avec les données transmises par ces sondes, les scientifiques espèrent pouvoir établir un système d’alerte pour prévenir les populations côtières avant un séisme majeur.
Puisque toute secousse importante est précédée de petites secousses, ces vibrations permettront de prévoir un tremblement de terre. Les responsables croient pouvoir donner 90 secondes d’avis avant un tremblement de terre avec cette nouvelle technologie.
Il reste encore à trouver une façon efficace d’alerter la population, pour lui permettre de s’abriter.
Les deux zones de tremblement de terre majeur au Canada
- Le sud-ouest de la Colombie-Britannique
- La région d’Ottawa et la vallée du Saint-Laurent, notamment au niveau des villes d’Ottawa, de Montréal et de Québec
RCI avec Radio-Canada Vancouver
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