Selon la Banque Royale du Canada, l’accessibilité à la propriété a connu sa plus forte baisse en six dans le pays. Une baisse qui a frappé plus durement certaines villes que d’autres. C’est ainsi que Toronto et Vancouver se démarquent comme les villes les plus marquées par ce recul.
C’est la mesure globale de l’accessibilité à la propriété qui permet de dégager les grandes tendances en ce qui concerne l’accès à la propriété.
Cette mesure d’accessibilité exprime une proportion du revenu d’un ménage. Ce qui fait que lorsqu’elle augmente, cela se traduit par une diminution de l’accès à la propriété.
Le rapport intitulé Tendances économiques et accessibilité à la propriété de la RBC publié ce lundi indique que la mesure globale d’accessibilité à la propriété publique au Canada a augmenté de 1,2 point de pourcentage pour s’établir à 42,8 % au deuxième trimestre.

Il constate que c’est la plus forte hausse trimestrielle en six ans qui s’est traduite par les effets suivants :
Le segment des maisons individuelles a connu la plus forte progression : plus 1,4 point de pourcentage, soit 47,8 % contre 0,4 point de pourcentage, soit 34,4 % pour les appartements en copropriété
Selon les services économiques de la RBC, cette flambée des prix a été très importante dans les marchés les plus actifs à l’instar de ceux-ci qui connaissent une escalade de prix assez considérables pour le deuxième trimestre consécutif :
- Toronto qui a atteint son plus bas niveau depuis 25 ans
- Vancouver où la valeur de la propriété a grimpé de près de 30 % au cours de la dernière année, où la revente de logements était en baisse bien avant l’imposition par le gouvernement de la Colombie-Britannique d’une taxe de 15 % aux ressortissants étrangers qui achètent une propriété dans la région.

Recul moins marqué dans quelques villes
Parmi les villes du pays qui ont vécu plus sereinement cette flambée des prix dans le secteur de l’immobilier, Calgary, Halifax, Saint John et St. John’s s’en tirent plutôt bien, car elles ont su résister à cette tendance
Une résistance que le rapport relie au fait que la mesure globale de l’accessibilité était bien en deçà de la moyenne dans ces villes à long terme, principalement à Calgary, bien qu’elle se soit légèrement améliorée à Halifax, Saint John et St. John’s.
Le rapport souligne qu’en cas de diminution des prévisions des prix et de la spéculation, l’achat des propriétés pourrait connaître un recul marquant cette année dans la plupart des marchés canadiens.

RCI avec CNW et la Banque Royale du Canada
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