Des Casques bleus de la MINUSMA au Mali.
Photo Credit: www.un.org

Le Canada et les missions de paix: les besoins sont évidents au Mali selon la ministre Marie-Claire Bibeau

« Parmi le très grand nombre de pays qui ont demandé au Canada de participer à  des opérations d’appui à  la paix, le Mali est l’un de ceux où les besoins sont évidents. »

Marie-Claire Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie

La ministre Bibeau complétera demain vendredi sa toute première visite officielle en Afrique, une visite qui l’a menée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Burkina

Marie-Claire Bibeau (http://pm.gc.ca/fra)

Marie-Claire Bibeau
(http://pm.gc.ca/fra)

Faso et le Mali.

Ces trois pays ont eu depuis longtemps la réputation d’être des terres de stabilité dans une région aux prises avec de nombreuses tensions. On n’a qu’à penser au Libéria ou encore à la Sierra Leone à titre de comparaison.

« Cette stabilité a toutefois été mise à rude épreuve au cours des dernières années, ces pays étant confrontés à une menace terroriste qu’ils n’ont pas la capacité de contenir.»

Marie-Claire Bibeau

Le fragile Mali

Avec un produit intérieur brut de 672,5 dollars par habitant en 2015, le Mali se retrouve parmi les pays qui produisent le moins de richesse par habitant.

« Le Mali figure parmi les états les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus fragiles de la planète. »

De plus en plus de voix s’élèvent quand vient le temps de parler d’implication canadienne dans un déploiement possible de Casques bleus. Toutes convergent vers le Mali.

D’ailleurs, dans un avenir rapproché, le Canada enverra des diplomates, des militaires et des agents de la Gendarmerie royale du Canada en mission d’observation de la mission des Nations unies au Mali, la MINUSMA.

Faisant siens les mots de son collègue de la Défense, Harjit Sajjan, la ministre Bibeau a réitéré le fait qu’il ne fallait pas voir en cette mission technique une confirmation d’un futur déploiement de militaires canadiens au Mali.

Sur le plan du développement international, le Canada compte «demeurer très actif au Mali », Madamel Bibeau parlant ici d’un engagement incontournable.

« Mais il ne peut pas y avoir de paix sans développement, il ne peut pas y avoir de développement sans paix. »

Une mission à haut risque

Les opérations de la MINUSMA ne sont pas sans danger tant s’en faut. C’est une mission très dangereuse et tous les intervenants de la scène onusienne impliqués dans ce dossier en conviennent.

L’une des plus dangereuses au monde, cette mission de maintien de la paix a vu 105 Casques bleus perdent la vie depuis avril 2013.

Rappelons que le gouvernement canadien a annoncé vendredi dernier le déploiement de jusqu’à 600 soldats dans le cadre de son programme pour la stabilisation et les opérations de paix, sans toutefois préciser où ils seraient envoyés.

Le gouvernement libéral prévoit d’ailleurs profiter du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui se tiendra les 26 et 27 novembre à  Madagascar, pour dévoiler une stratégie spécifique à  la Francophonie axée sur l’appui à  la gouvernance, ce qu’a ajouté la ministre Bibeau.

RCI, PC, Ministère de la Défense du Canada, Banque mondiale

Portrait d’un Casque bleu de la MINUSMA

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