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Le jeune Cendikiawan (Diki) Suryaatmadja fait une entrée remarquée à l'Université de Waterloo en Ontario
Photo Credit: cbc

Un prodige indonésien de 12 ans dans une université canadienne

L‘Université de Waterloo est l’une des mieux cotées au Canada. Mais ce n’est pas pour cette raison qu’on parle de cette institution du sud de l’Ontario ces derniers jours. On en parle parce qu’elle accueille en ce début d’année universitaire, un jeune Indonésien de seulement 12 ans dont les résultats aux examens d’admission le placent déjà parmi les meilleurs élèves de sa cohorte.
Cendikiawan (Diki) Suryaatmadja va étudier la physique, en plus de prendre des cours de mathématiques, de chimie et d’économie.

L’Université de Waterloo
L’Université de Waterloo se dit fière de compter Diki parmi ses étudiants © Google

Né en Indonésie, le nouvel étudiant, le plus jeune de l’histoire de cette université, a appris l’anglais simplement en regardant des films à la télévision.

Qu’importe son âge, seuls ses résultats scolaires ont été pris en compte, a précisé l’administration de l’université, notant qu’il avait eu des résultats excellents aux examens d’admission, parmi les meilleurs cette année.« Il a eu des notes phénoménales », a déclaré à la chaîne CTV Andre Jardin, responsable adjoint des admissions. « Il est totalement prêt au niveau académique. Ce qui nous préoccupe c’est le fait que ce soit un garçon de 12 ans », a-t-il souligné.

Originaire de la province indonésienne de Java Ouest, Diki va vivre avec son père dans un appartement près de l’université jusqu’à la fin des ses études. Que pense le jeune de son nouvel environnement? « C’est très bien, dit-il. Les gens sont très gentils et très polis. Jusqu’à présent, j’aime bien ».

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Comme tout jeune, Diki a de nombreuses passions © Facebook

Diki se dit « très enthousiaste de rencontrer les nouveaux étudiants et de (se) faire de nouveaux amis ».Mais le jeune prodige demeure lucide : «De toute évidence , il y aura une transition à faire en matière de culture. La nourriture est également différente. Et c’est l’une des choses qui me manquent. Et la température aussi est beaucoup plus froide par rapport à ma ville natale qui est dans un pays tropical ».

Mais l’hiver ne sera pas une découverte pour lui. Il en a eu un avant-goût au Kazakhstan, où, dit-il,  « on a l’impression que votre peau se fissure de l’intérieur ». Cela dit, le jeune Indonésien compte appliquer les connaissances acquises à l’Université de Waterloo au domaine des énergies renouvelables. En attendant, outre le jogging et la natation, il souhaite apprendre la spécialité locale … le hockey sur glace.

(Avec CBC et AFP)

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