Le couvert de glace de l’océan Arctique s’est retrouvé à un niveau très bas encore une fois cette année, n’étant dépassé dans cette triste statistique que par les données de 2012.
Les données sur les glaces de l’Arctique sont recueillies par des observations satellitaires, et l’ensemble du monde scientifique qui travaille sur ce sujet affirme d’une seule voix qu’il s’agit là bel et bien d’un constat irréfutable du réchauffement climatique qui touche notre planète.
L’organisme américain National Snow and Ice Data Center qui se trouve au Colorado rapporte que le couvert de glace a atteint son plus bas niveau samedi dernier quand il était de 4,14 millions de kilomètres carrés.
Le triste record en ce domaine a été enregistré en 2012 avec 3,39 millions de kilomètres carrés.
Le couvert minimal de glace de 2016 est plus petit de 2,56 millions de kilomètres carrés que ce qu’il était au cours des étés de 1979 à 2000, ce qui représente, en termes américains, la surface combinée du Texas et de l’Alaska et, en termes canadiens, de presque la totalité du Québec et de l’Ontario.
Un nouveau cycle climatique
L’hiver 2015 – 2016 et l’été 2016 auront été inhabituels en ce qui a trait au couvert de glace de l’Arctique.
Les niveaux étaient plus bas que la normale l’hiver dernier, mais il y a eu plus de tempêtes en été. Normalement, les tempêtes de l’Arctique, avec le ciel couvert, les précipitations et les vents, gardent les températures à la baisse, réduisant ainsi la fonte des glaces.
Ce ne fut pas le cas cet été.
Les observateurs et les chercheurs dans le domaine des glaces arctiques soulignent qu’il serait fort probable que cet océan soit complètement libre de glaces en été vers 2030.
Une situation qui serait dramatique pour les ours polaires et qui ouvre de nouveaux chapitres en matière de sécurité mondiale.
RCI, PC, Associated Press
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