En déposant un rapport sur le sujet, vendredi, le Dr Gregory Taylor a précisé que la violence familiale ne concernait pas uniquement la violence physique, mais également la violence sexuelle, émotionnelle, l’exploitation financière et la négligence. Dans la majorité des cas de violence, les victimes sont des femmes, peut-on lire dans le rapport.
En 2014, près de 58 000 filles et femmes ont été victimes de violence et, tous les quatre jours, une femme a été tuée par un membre de sa famille.
Un peu moins de 9 millions de personnes au Canada ont rapporté avoir été victimes de violences commises avant l’âge de 15 ans.
Toujours en 2014, les membres des Premières Nations ont été victimes de meurtres à un rythme six fois supérieur aux Canadiens non autochtones. Les femmes autochtones sont trois fois plus nombreuses à souffrir de violence conjugale que leurs concitoyennes.
Le rapport stipule également que, chaque jour, environ huit aînés sont victimes de violence familiale.
« La violence familiale a des répercussions sur la santé au-delà des blessures physiques. Elle augmente le risque de nombreuses affections, comme la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique ainsi que l’hypertension, le cancer et les maladies cardiaques », a mentionné le Dr Taylor.
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« Les pays dans lesquels les femmes sont traitées sur un pied d’égalité avec les hommes jouissent d’une meilleure croissance économique. Les entreprises qui comptent des femmes parmi leurs dirigeants affichent de meilleurs résultats. Les accords de paix qui font intervenir des femmes s’avèrent viables à plus long terme. Les parlements où siègent des femmes adoptent davantage de lois portant sur des questions sociales fondamentales comme la santé, l’éducation, la non-discrimination et les allocations familiales. » Lisez la suite…
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