Les doigts de fée de l’artiste Killa Atencio de Halifax en Nouvelle-Écosse
Photo Credit: Elizabeth McMillan

Une artiste mi’kmaq de Nouvelle-Écosse fabrique des coquelicots bien particuliers

Le coquelicot est intimement associé au souvenir, celui de la Première Guerre mondiale du XXe siècle, celle qui devait mettre fin à toutes les guerres.

Dans les terres de Flandre et d’Artois, ces belles et graciles fleurs y poussent et teintent les champs.

Le lieutenant-colonel canadien John McRae, officier du contingent canadien au sein des forces de l’Empire britannique a écrit un poème d’une rare beauté – In Flanders Fields (dans les champs de Flandre) – en mémoire de son grand ami Alexis Helmer, mort au combat.  Nous sommes alors en mai 1915, le conflit s’éternise, le front bouge à peine de quelques mètres le long de la Somme.

Ce poème et son adaptation en français, Au champ d’honneur, sont encore récités aujourd’hui lors des cérémonies du 11 novembre, à la onzième heure, du onzième jour du onzième mois.

Et les coquelicots sont portés à la boutonnière.

Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’au sein du contingent canadien des Forces armées de l’Empire – on ne parlait pas encore des Forces canadiennes à l’époque – de nombreux membres des Premières nations ont combattu aux côtés des Blancs.

Devoir de mémoire

Killa Atencio dans son atelier (CBC)

Killa Atencio dans son atelier (CBC)

L’artiste mi’kmaq Killa Atencio de Nouvelle-Écosse se sert de la pratique de la décoration de vêtements avec des petites billes pour concevoir et fabriquer des coquelicots bien particuliers.

Killa Atencio est originaire de la Première Nation Listuguj au Québec. Elle a aussi des origines quechua – d’ailleurs, son prénom est un mot quechua qui veut dire « lune ».

Elle affirme vouloir par son travail honorer la mémoire des anciens combattants de toutes origines, amérindiennes ou non.

Un travail minutieux

Chacun de ses coquelicots demande plus de deux heures de travail.

Aussi artiste de scène, Killa Atencio, a enregistré une version en mi’kmaq du poème de John McRae.

Droit d’auteur de la Légion royale canadienne

Le coquelicot comme symbole du Jour du Souvenir est protégé par droits d’auteurs au nom de la Légion royale canadienne.

La Légion n’a jamais approuvé la fabrication, la vente ou encore la distribution de coquelicots à des fins commerciales. Qu’on en fabrique, soit, mais la Légion en désapprouve totalement la vente.

Madame Atencio affirme respecter en tous points le droit d’auteur en question. Tous les profits de la vente de ses coquelicots bien particuliers seront remis à la Légion royale canadienne.

(CBC)

(CBC)

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