Le téléphone intelligent est un ami dont il faudrait apprendre à se méfier. Son usage et son ubiquité sont liés à une série de maux mécaniques qui sont de plus en plus diagnostiqués parmi la population canadienne.

Le téléphone intelligent est un ami dont il faudrait apprendre à se méfier. Son usage et son ubiquité sont liés à une série de maux mécaniques qui sont de plus en plus diagnostiqués parmi la population canadienne.
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Les petits côtés cachés et plus pervers de votre téléphone intelligent

Il y a une série de côtés noirs à ces petits appareils qui nous guident compulsivement et qui illuminent nos vies.

Du modèle Samsung qui récemment risquait d’exploser dans nos poches à celui qui permet à un conjoint jaloux grâce à la géolocalisation de dévoiler nos déplacements personnels pas à pas.

Il y a aussi le téléphone professionnel fourni par votre employeur, avec accès à vos comptes bancaires et vos renseignements personnels qui sont en voie de devenir la cible préférée des pirates.

Mais on ne commence que depuis peu à saisir les dangers très mécaniques, sur notre cou, poignets et posture par exemple, liés à ces petits appareils électroniques.

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Et si tous ces téléphones cellulaires menaçaient vraiment notre santé

Le téléphone intelligent est un ami dont il faudrait apprendre à se méfier.
Le téléphone intelligent est un ami dont il faudrait apprendre à se méfier. © Istock

Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), les radiofréquences dans lesquelles nous baignons n’auraient aucun effet néfaste connu selon les doses dans la vie courante. Mais il se pourrait qu’en dehors des conditions courantes d’utilisation, dans certaines conditions non encore déterminées, il y ait des effets.

Depuis 2011, 2012, le débat revient périodiquement à savoir si les ondes électromagnétiques des téléphones cellulaires des Québécois peuvent entraîner des risques à l’électrosensibilité. D’autres utilisateurs de portable aimeraient bien aussi savoir si ces petits appareils du virage numériques ne risquent pas de provoquer plus tard des cancers du cerveau.

Après enquête, l’INSPQ, chargé d’évaluer les effets sur la santé des ondes et des radiofréquences, affirme donc qu’elle ne signale aucun lien entre les ondes de ces téléphones et les problèmes d’électrosensiblité, qui touchent de 2 à 15 % de la population.

L’Institut avoue tout de même que le problème d’électrosensibilité est réel et non imaginaire dans la tête des gens qui s’en disent victime et recommande de poursuivre une « veille scientifique »…

Les Canadiens friands des données sur leur sans fil

Un homme consulte son téléphone dans son lit.
Une homme consulte son téléphone dans son lit. © iStock

En 2015, la consommation mensuelle moyenne des abonnés à un service Internet résidentiel s’est chiffrée à 93 gigaoctets, souligne le CRTC, ajoutant que les deux tiers des Canadiens paient pour un forfait leur permettant de consommer au moins 100 Go par mois.

La quasi-totalité des ménages – environ 98 % – a maintenant accès à Internet haute vitesse, soit une capacité de téléchargement d’au moins 5 mégabits par seconde. En tenant compte des appareils mobiles, cette proportion atteint 99,5 % à l’échelle nationale.

La popularité croissante des services sans fil fait en sorte que 73 % des Canadiens possèdent un téléphone intelligent, alors que 52 % ont une tablette électronique. L’an dernier, 74 % d’entre eux étaient abonnés à un forfait de données, comparativement à 67 % en 2014.

Sans surprise, les moins de 30 ans représentent ceux qui dépensent le plus pour des services mobiles sans fil, avec une moyenne mensuelle de 114,42 $ en 2015. À l’inverse, les 65 ans et plus n’ont consacré que 33,30 $ de leur budget mensuel à ces services au cours de la même période.

Le saviez-vous?
– Le taux de pénétration des téléphones intelligents au Canada était de seulement 24 % en 2009.
– Cinq ans plus tard, 46 % des adultes canadiens possédaient l’un de ces téléphones, soit un pourcentage similaire à celui des États-Unis (47,7 %).
– Aujourd’hui en 2016, on estime que ce taux est passé à 60 %.

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IS/iStock

RCI avec La Presse canadienne et la contribution de Rudy Desjardins, Gregory Bernard, Sophie-Andrée Blondin de Radio-Canada

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Catégories : Internet, sciences et technologies, Société
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