Houda Asal, chercheure, historienne et auteure du livre « Se dire arabe au Canada » publié aux Presses de l’Université de Montréal.
Photo Credit: Courtoisie Houda Asal

La portée historique de se dire arabe au Canada

Houda Asal est chercheure et historienne du monde arabe. Elle vient de publier le livre Se dire arabe au Canada, un siècle d’histoire migratoire, qui relate les 100 premières années de présence arabe au pays.

C’est à la fin du 19e siècle que des personnes en provenance du Machrek (la région historique de la Grande Syrie ou du Mont-Liban) comme Ibrahim Bounadère arrivent au Canada et ailleurs en Amérique.

Plus tard au 20e siècle, des personnages comme Rezeq Faraj ont marqué l’histoire politique d’ici. M. Faraj a fondé en 1973 l’Association Québec Palestine de Montréal avec le syndicaliste québécois Michel Chartrand.

Selon l’historienne, il est important de témoigner de ces vagues migratoires qui ont constitué les « Arabes » d’ici jusqu’au milieu des années 70.

Houda Asal met en lumière comment ces immigrants ont été souvent pointés et ont été surveillés de près par les autorités canadiennes même à cette époque.

Houda Asal parle de la démarche historique de son livre « Se dire arabe au Canada » au micro de Maryse Jobin.

Écoutez

Se dire arabe au Canada, un siècle d’histoire migratoire 

Livre de Houda Asal « Se dire arabe au Canada » éditions Les Presse de l’Université de Montréal. © Les Presses de l’Université de Montréal

En complément

Dossier de Radio Canada International (Qui sont les Canadiens d’origine arabe ?)

Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Société
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