Selon les agents de la faune du Manitoba, les rencontres inopinées, mais souvent périlleuses avec des ours polaires dans les rues de Churchill sur les rives de la baie d’Hudson ont dépassé de beaucoup les normes habituelles.
De 315 incidents rapportés en 2015, ils sont passés à 390 en 2016, et il reste encontre deux semaines à l’année.

(http://www.arctic05.org/2015/10/video-des-touristes-vip-a-laffut-dours-polaires-a-churchill-au-canada/)
Des prisons à ours
Quelque 53 ours étaient « détenus » dans ce que les gens de la région appellent « des prisons à ours », des enclos où les animaux sont gardés avant d’être relâchés plus loin sur la banquise.
Glace absente, des ours qui ont faim
Cet automne, la glace sur la baie d’Hudson ne s’est vraiment formée qu’en décembre. Les ours affamés, ne pouvant s’aventurer sur la glace en quête de nourriture, étaient confinés sur les rives.
Cette surpopulation entraînait d’une part des rencontres malencontreuses et dangereuses pour les humains avec des animaux affamés, donc agressifs et, d’autre part, des combats acharnés entre les ours pour le peu de nourriture disponible sur la rive de la baie.
Cette réduction du couvert de glace a des conséquences dramatiques sur les populations d’ours polaires, car ils ont moins de temps pour chasser le phoque au large et doivent trop souvent se résoudre à fourrager dans les poubelles et les décharges de Churchill.
Selon une étude de la Royal Society, la population d’ours polaires pourrait être réduite du tiers d’ici 2050.
RCI, PC, Royal Society, Poplar Bear Churchill, Vimeo, YouTube
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