Fausses nouvelles sur le web

Les fausses nouvelles sont très populaires sur Internet

La traque aux fausses nouvelles est lancée au Canada

Google et Facebook, qui disposent de deux des plus grandes plateformes d’information numériques du monde, s’apprêtent à déployer au Canada des outils spécialement conçus pour traquer les fausses nouvelles.

Le phénomène des informations fausses ou trompeuses largement répandues en ligne a atteint une nouvelle ampleur pendant la campagne électorale américaine ayant mené à la victoire de Donald Trump.

Le candidat républicain avait bénéficié du coup de main de plusieurs sites Internet qui diffusaient des fausses nouvelles, relayées par des milliers d’internautes.

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Pendant la campagne électorale américaine, plusieurs sites ont inondé le cyberespace de fausses nouvelles favorables à Donald Trump

Paul Horner, un propriétaire de sites de fausses nouvelles, s’était même dit en partie responsable de la victoire de M. Trump.

Au-delà de cette possibilité, une chose demeure : les fausses nouvelles semblent avoir une meilleure fortune sur le web que les vraies.

Selon une analyse postélectorale du site BuzzFeed News, les 20 histoires fausses les plus populaires avaient engendré presque 2 millions de partages, réactions et commentaires de plus que 20 des sites conventionnels les plus importants comme le New York Times, Fox News et CNN.

Le Canada n’est pas en reste 

Nick Kouvalis, le directeur de campagne de la candidate à la direction du Parti conservateur du Canada Kellie Leitch, a admis avoir mis en ligne des informations fausses au sujet du gouvernement de Justin Trudeau pour attirer des électeurs de gauche. Au Québec, de fausses nouvelles aux conséquences diverses ont également circulé : attaque au chloroforme, gratuité de l’électricité d’Hydro-Québec, promesse de 200 $ d’épicerie gratuite aux internautes qui partagent l’article, etc.

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Nick Kouvalis (à gauche), directeur de campagne de la candidate conservatrice Kellie Leitch (à droite), a admis avoir publié de fausses informations sur le gouvernement Trudeau © Kouvalis-Twitter

Google et Facebook ont déjà testé des outils aux États-Unis et au Royaume-Uni pour aider les utilisateurs à trouver l’information crédible qui est mise en ligne sur leur site Internet. Elles envisagent d’offrir des outils semblables aux utilisateurs canadiens bientôt.

La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a déclaré qu’elle veut discuter avec les réseaux sociaux et les directeurs des médias pour voir ce qui peut être fait par le gouvernement pour assurer que les Canadiens visionnent de l’information crédible sur Internet.

Un porte-parole de Mme Joly a indiqué qu’il est trop tôt pour spéculer sur de possibles politiques, notant que d’assurer l’intégrité des nouvelles sur le web fait partie de la révision plus globale entreprise par le gouvernement au sujet du paysage médiatique.

(Avec La Presse canadienne)

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