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Au Québec, les régimes d'épargne-études gagnent en popularité auprès de familles ayant des enfants
Photo Credit: Notable.

Les Québécois épargnent pour les études de leurs enfants


En 2016, près de la moitié des familles québécoises ayant des enfants ont choisi les régimes d’épargne-études (REEE) comme moyen de placement en prévision des études de leur progéniture, selon un nouveau sondage.

Les régimes d’épargne-études existent au Canada depuis les années 60. Mais c’est à partir de 1972 que le gouvernement fédéral a permis que ces régimes soient enregistrés en tant qu’outil d’épargne à l’abri de l’impôt. Depuis lors, ils ne cessent de gagner en popularité. De son côté, Ottawa améliore régulièrement ce produit financier afin de mieux servir les familles.

Un sondage de la firme Crop, réalisée pour le compte de la fondation Universitas, indique que 45 % des familles ont misé sur le REEE pour le financement des études de leurs enfants en 2016. Plus globalement, l’enquête révèle le côté écureuil des Québécois qui se préoccupent du lendemain. Alors, ils épargnent, comme nous l’explique Pierre Lafontaine, vice-président service à la clientèle et exploitation à Universitas

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À l’instar de leurs parents, les jeunes eux-mêmes épargnent pour leurs études

Un REEE a une durée maximale de 35 ans. Mais il peut aller jusqu’à 40 ans si le bénéficiaire est admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Depuis 2007, Ottawa a fait sauter la limite de cotisation personnelle annuelle. Les subventions gouvernementales attribuées au REEE bonifient l’épargne des parents pour un maximum de 12 800 $. Universitas rappelle que les intérêts générés par le capital investi et les subventions se font à l’abri de l’impôt. Et, au moment venu, l’argent est versé aux étudiants sous forme de paiement aux études. Cela étant, la limite cumulative à vie des cotisations est de 50 000 $ par bénéficiaire.

En 2014, une étude de Statistique Canada révélait que près de 7 jeunes Canadiens sur 10 (68 %) de 17 ans et moins avaient des économies mises de côté pour leurs études postsecondaires. Six ans plus tôt, les données étaient identiques. Cela signifie que la tendance des jeunes à épargner pour leurs études est en train de s’ancrer dans les esprits.

Preuve supplémentaire de la popularité des REEE, en 2015, la valeur totale de l’actif détenu dans ces modes d’épargne était de 47 milliards de dollars au Canada. Ce qui représente une hausse de 2,6 milliards de dollars (5,9 %) par rapport à 2014. Entre 1998 et 2015, la valeur de l’actif a augmenté en moyenne de 2,5 milliards de dollars par année.

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On épargne aujourd’hui pour des lendemains meilleurs © Getty Images

Il existe trois types de REEE :

  • les régimes individuels : le souscripteur épargne pour un seul bénéficiaire qui n’a pas nécessairement de lien de parenté avec lui;
  • les régimes familiaux : ces régimes permettent de désigner un ou plusieurs bénéficiaires qui doivent être liés au souscripteur par le sang ou l’adoption;
  • les régimes collectifs : l’épargne pour tous les bénéficiaires d’un même âge est regroupée et investie collectivement.

(Source: Gouvernement du Canada)

Objectifs d’épargne des Québécois

  • La retraite : 45 %
  • L’épargne à long terme : 27 %
  • L’éducation des enfants : 16 %
  • L’achat d’une maison : 15 %

(Source: Universitas)

Catégories : Économie, Politique, Société
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