Une table de salon, création de William Grandmont,
Photo Credit: ateliercolibri.com

William Grandmont et ces matériaux oubliés auxquels il redonne vie

«Quelle différence y a-t-il / entre les objets des villes

Et les objets des champs?

Ceux des villes ne sont pas moins utiles.

Mais on ne leur laisse pas le temps

De vieillir tranquillement

Comme les choses et les gens

Qui vivent près des champs.»

Carnets de campagne
François Barcelo et Jean-Paul Ladouceur
Éditions Les Heures bleues

C’est en prenant le temps de regarder les rives de la rivière Saint-François, près de laquelle il a grandi, que William Grandmont a trouvé ce qu’il voulait faire de sa vie, après quelques détours comme apprenti charpentier-menuisier et des études en génie mécanique.

Éclectique, non?

« Je me suis rendu compte que le principe de l’obsolescence planifiée, programmée, prévue, qui fait que les objets durent peu de temps, était en opposition complète avec mon ambition environnementale. Puis, comme j’ai toujours aimé travailler le bois, c’est venu naturellement. »

William Grandmont

En fait, quand il dit « naturellement », il le dit dans tous les sens du terme. Le jeune homme de 26 ans récupérait des souches le long des berges de la rivière, les traitait, à l’aide d’insecticides et de fongicides, et en faisait des meubles.

http://www.ateliercolibri.com/

Un ami a tourné une vidéo d’une pièce, déposé les images sur Facebook et, cinq minutes plus tard, c’était vendu.

C’est comme ça qu’est né l’Atelier Colibri à Drummondville.

Pourquoi Colibri?

Entre des citations d’Aristote, d’Hubert Reeves et de Jean-Jacques Rousseau, une légende amérindienne se faufile.

Lors d’un terrible feu de forêt, tous les animaux fuient le brasier. Un colibri fait des allers-retours effrénés du ruisseau au brasier, transportant chaque fois une ou deux gouttes d’eau qu’il jette sur le feu.

Un ours qui fuyait s’arrête et lui demande pourquoi il s’entête ainsi.

Le colibri lui répond : « Je fais ce que je peux. »

William Grandmont (http://www.ateliercolibri.com/)

William Grandmont parle de son colibri intérieur au micro de Raymond Desmarteau.

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