Ce printemps 2017, les 13?700 acériculteurs du Québec ont réussi à récolter un record de 152,2 millions de livres de sirop d’’érable

Ce printemps 2017, les 13?700 acériculteurs du Québec ont réussi à récolter un record de 152,2 millions de livres de sirop d’’érable
Photo Credit: Fédération des producteurs acéricoles du Québec

Record de production de sirop d’érable au Canada en 2017

Le Québec, plus grand producteur de sirop d’érable au Canada, a établi un nouveau sommet en ce printemps 2017. En effet, les producteurs de ce délice sucré ont réussi à récolter un record de 152,2 millions de livres de sirop d’érable avec 44,2 millions d’entailles. Jamais les producteurs québécois n’ont produit autant de sirop d’érable, malgré des conditions météorologiques plus froides et plus humides que la moyenne.

Cette année, la « saison des sucres » a pris quelques-uns des producteurs par surprise puisqu’elle a commencé hâtivement, en février. Certains acériculteurs ont dû se rendre rapidement prêts à la récolte. Après le départ rapide ont suivi plusieurs semaines de froid et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce retour des températures plus basses a permis aux producteurs de s’ajuster et d’être fins prêts lorsque la température plus douce, idéale pour la coulée des érables, a débuté à la fin de mars et s’est poursuivie jusqu’au début mai pour les régions plus à l’est de la province.

« Depuis 2013, la température est de notre côté! Elle nous offre des printemps frais qui se caractérisent par des dégels lents, ce qui a un impact direct sur le volume d’eau d’érable récoltée. Également, nos producteurs sont de mieux en mieux formés et peuvent compter sur les avancées technologiques qui leur permettent d’obtenir un rendement maximum, explique Serge Beaulieu, président de la Fédération. Cette récolte nous permettra d’accroître notre présence sur les marchés étrangers en continuant à investir en promotion et développement des marchés et en collaborant avec nos acheteurs de sirop d’érable qui, eux, exportent notre or blond. »

Caractéristiques de la saison 2017

Récolte de sirop d'érable au Québec, de 2008 à 2017 |© Fédération des producteurs acéricoles du Québec
La méthode traditionnelle de récolte de la sève est encore pratiquée par certains producteurs de sirop ©Joe Raedle/Getty Images

La récolte et la production  

Les entreprises productrices de sirop d’érable sont appelées cabanes à sucre. La sève, qui est récoltée par des entailles sur le tronc des érables et par des tuyaux sous vide, est ensuite portée à l’ébullition. Par ce processus d’évaporation, on obtient la sève élaborée que l’on consomme.

Au Québec, le processus de production du sirop d’érable fait partie de la culture et les citoyens vont habituellement aux cabanes à sucre au début du printemps, pour déguster de bons repas au sirop d’érable. La tire d’érable sur la neige est un autre délice traditionnel de cette saison. Le sirop chaud est versé sur la neige. Une fois durci, il est consommé avec une tige de bois.

La tire d’érable  | © John Titchen/Three Lions/Getty Images

Dans l’histoire 

Les populations autochtones du nord-est de l’Amérique du Nord étaient les premiers groupes à avoir produit du sirop d’érable et du sucre d’érable. Selon les traditions orales autochtones, ainsi que les preuves archéologiques, la sève des érables a été transformée en sirop longtemps avant l’arrivée des Européens dans la région. Les Algonquins ont reconnu la sève d’érable comme source d’énergie et de nutrition. La nation ojibwée appelle la période des sucres « lune d’érable » ou « mois du sucre ».

Pour en savoir plus :


Radio Canada International avec Fédération des producteurs acéricoles du Québec, L'Encyclopédie Canadienne
Catégories : Économie, Société
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