Si pour certains, « pour vivre heureux, il faut vivre cachés », d’autres au contraire pensent comme Platon que « l’homme est un être sociable; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables ». C’est sans doute à cette seconde catégorie que s’identifient les adeptes de la Fête des voisins.
L’événement lancé en France en 1999 par M. Atanase Périfan, un élu municipal d’un arrondissement de Paris, en est à sa 12e édition au Québec. L’objectif de cette fête est de se faire connaître de ses voisins, de créer des liens de solidarité et, par ricochet, d’humaniser davantage les communautés.
Une quarantaine de pays l’ont déjà adoptée. Au Québec, première région nord-américaine à se joindre à cette célébration en 2006, plus de 200 municipalités participent à l’événement cette année.
On estime à 200 000 le nombre de personnes qui vont prendre part aux quelque 3800 fêtes partout dans la province. Pour le Réseau québécois de Villes et Villages en santé qui se charge de l’organisation de la fête, ce samedi 10 juin est l’occasion « de célébrer les plaisirs du bon voisinage et d’une vie de quartier où solidarité et communauté sont à l’honneur ».
Nadine Maltais est la coordonnatrice de la Fête provinciale des voisins au Québec.

Selon une étude réalisée en 2009 et commandée par Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), la Fête des voisins contribue à la construction et au renforcement de la convivialité. Elle crée en outre des conditions favorables au développement de l’entraide.
De plus, l’événement consolide le tissu social dans les communautés en générant la confiance et le sentiment d’appartenance. Il encourage des attitudes et des comportements respectueux, tout en favorisant l’intégration sociale des citoyens.

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