La mère de Nazzareno Tassone, ce jeune Canadien parti combattre le groupe armé État islamique (EI) en sol syrien l’an dernier, rapporte que la dépouille de son fils a été rapatriée, tard samedi et ce plus de 6 mois après son décès.
Tina Martino, qui habite Niagara Falls en Ontario, signale toutefois qu’elle n’a toujours pas eu l’occasion de voir de ses propres yeux les restes de son fils, car son cercueil était scellé.
Le jeune homme de 24 ans avait dit à ses proches qu’il se rendait en Irak pour y enseigner l’anglais, mais il s’est plutôt joint aux forces kurdes en sol syrien, appuyées par la coalition internationale que dirigent les États-Unis.
Nazzareno Tassone a perdu la vie le 21 décembre 2016, à Raqqa, dans des affrontements avec des djihadistes associés à l’EI. Son corps n’a été découvert qu’en mai, soit plusieurs mois après sa mort.
De longs délais pour les proches du combattant
Mme Martino raconte que sa famille avait d’abord été décontenancée par les résultats d’une autopsie selon laquelle son fils avait une tout autre couleur de cheveux, mesurait plusieurs pouces de plus et était plus vieux d’une dizaine d’années.
Les autorités ont ensuite affirmé avoir confirmé l’identité de la dépouille grâce à des dossiers dentaires.
Or, en raison de ce cafouillage, Mme Martino avoue entretenir des doutes quant au corps arrivé en sol canadien samedi.
Le Bureau du coroner réalisera une autre autopsie pour vérifier qu’il s’agit bien de son fils et pour déterminer la cause de sa mort, a-t-elle ajouté.
Mme Martino dit qu’elle devrait également pouvoir déterminer la cause du décès de son fils – le rapport d’autopsie qu’elle a reçu conclu que son fils est mort d’un coup à la tête, pas d’une blessure par balle comme on l’avait déjà dit.
RCI avec les informations de Nicole Thompson de CBC et La Presse canadienne
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