Le 1er juillet 2018 marquera sans doute un tournant au Canada en ce qui concerne la consommation du cannabis à des fins récréatives. La possibilité de la légalisation est loin de rassurer. Plusieurs organismes à travers le pays mettent en garde contre les effets sur les jeunes, notamment. Au Nouveau-Brunswick, la Société médicale est engagée dans une campagne de sensibilisation sur les dangers reliés à sa consommation.
« Pas sans danger »
La campagne de la Société médicale du Nouveau-Brunswick, intitulée « C’est ton choix », cible les pièges auxquels s’exposent les jeunes qui se livreraient à la consommation de la marijuana à des fins récréatives.
Le message de sensibilisation sur son nouveau site Internet met un accent particulier sur les ravages possibles de cette substance sur la santé des consommateurs de moins de 25 ans.
On peut y lire :
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L’utilisation régulière de la marijuana peut causer la dépression, l’anxiété et le trouble bipolaire
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Un bébé qui allaite peut absorber jusqu’à huit fois plus de THC que sa mère.
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La consommation de la marijuana avant l’âge de 25 ans peut causer des dommages à long terme au cerveau
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Fumer de la marijuana produit les mêmes toxines et produits chimiques cancérogènes que fumer du tabac.
La légalisation doit intégrer les risques
La campagne de sensibilisation, en plus de s’adresser à la population, interpelle directement le gouvernement fédéral.
Si cette légalisation va permettre au pays de glaner des ressources financières supplémentaires, elle ne doit pas pour autant occulter le fait que la santé, voire la vie des jeunes, pourrait en subir un coup important.
La marijuana est une substance nocive par nature, et nous devons la traiter comme telle, si nous en permettons l’usage à des fins récréatives au moyen de la législation et de la distribution parrainée par l’État. Les médecins du Nouveau-Brunswick sont inquiets que les risques pour la santé liés à la consommation de la marijuana soient oubliés par le gouvernement dans sa hâte de trouver une nouvelle source de revenus fiscaux.
C’est ainsi que la Société médicale du Nouveau-Brunswick recommande que la commercialisation soit bien encadrée, dans le but de protéger les jeunes qui pourraient y avoir accès avant l’âge de 25 ans.
La Société a formulé des recommandations dans un rapport sur les enjeux de la légalisation pour la province.
RCI avec La Presse canadienne et des informations de la Société médicale canadienne
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