Le plus sérieusement du monde, des centaines de chercheurs se sont retrouvés en congrès à Montréal ce mois-ci pour discuter… d’humour.
« L’humour, c’est une émotion. Une émotion qui touche et influence nos relations avec les autres. Donc, on peut l’étudier. »
Christelle Paré, chercheuse postdoctorale au Centre for Comedy Studies Research à l’Université Brunel à Londres
Au cours de cette 29e édition du congrès annuel de la très sérieuse International Society for Humor Studies (ISHS), on a discuté entre autres du rire subversif chez les humoristes américaines, d’humour et de violence symbolique, de l’humour dans les médias, au cinéma, d’humour transculturel, etc.
Montréal, ville drôle?
Montréal est la première ville canadienne à recevoir le congrès de l’ISHS.
« Tout le monde connaît Montréal parce qu’on a un des plus gros festivals au monde. »
Soit, mais, est-ce sérieux l’étude de l’humour?
Selon Mme Paré, les chercheurs en humour ne sont pas vraiment pris au sérieux parce que cette science est encore mal connue.
Alors que plusieurs villes du monde offrent des formations universitaires en science de l’humour – l’université à Londres où Christelle Paré est chercheuse le prouve bien – il n’y a rien du genre au Québec.

Christelle Paré
Christelle Paré, chercheuse postdoctorale au Centre for Comedy Studies Research à l’Université Brunel à Londres parle de ses débuts en science de l’humour – La petite mosquée dans la prairie comme déclencheur – au micro de Raymond Desmarteau.
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