Tam-Tam Canada, édition du 30 juillet 2017 avec Marie-Claude Simard, Alice Chantal Tchandem, Leonardo Jimeno et Raymond Desmarteau.
Photo Credit: rcinet.ca

Tam-Tam Canada, édition du dimanche 30 juillet 2017

Aujourd’hui à Tam-Tam :

  • Retour sur la fermeture d’AlphaBay, la plus grosse plateforme de vente illicite de drogue.
  • Réchauffement climatique : est-ce que la politique québécoise de quotas pour les voitures électriques du gouvernement pèsera sur les plus démunis?
  • Les espaces sauvages : un lieu de création en art moderne au cœur d’Alger.

Et :

  • Le premier ministre du Canada à la une du magazine Rolling Stone : qu’en est-il du vedettariat de nos politiciens?

Le premier ministre du Canada, Justibn Trudeau, à la une du magazine Rolling Stone (Rolling Stone)

Après Bill Clinton et Barack Obama, c’est au tour de Justin Trudeau de se retrouver en une du Rolling Stone. « Pourquoi ne peut-il pas être notre président? », demande, un brin provocateur, le magazine américain à propos du premier ministre canadien.

« Le va-et-vient entre la presse et le gouvernement est essentiel pour que fonctionne une démocratie. Quand la presse est à son meilleur, cela nous pousse à faire de même. »

Justin Trudeau

« Où sommes-nous? Dans les chroniques de Narnia? Sous une tente de récupération d’un festival pop? En 2009? Non, nous sommes à Ottawa, à peine 900 km au nord de Washington, D.C. »

Stephen Rodrick, journaliste, Rolling Stone

Voilà que quelques années après son père, Pierre Elliott Trudeau, celui qui avait déclenché « la Trudeaumanie » au Canada lors de sa venue à la tête du Parti libéral, le fils, premier ministre à son tour, se retrouve dans des pages et à des unes loin d’être politiques.

Et ce n’est pas qu’au Canada que se manifeste cette tendance au grand vedettariat – traduction française de l’expression « peopolisation ».

Ronald Reagan, du grand écran au poste de gouverneur de la Californie puis à la présidence des États-Unis.

Bill Clinton, jouant du saxophone, verres fumées sur le nez, à une émission de télévision de grande écoute de fin de soirée.

Arnold Schwarzenegger annonçant sa candidature au poste de gouverneur de la Californie, encore, à une émission de variétés et non pas à Sacramento, capitale de l’État.

En France, au début des années 90, une campagne avait vu le jour pour inciter, fortement, Yves Montand à se présenter à la présidence.

Et on pourrait continuer ainsi longtemps.

Aujourd’hui, à l’heure des nouvelles en continu, des réseaux sociaux et du gazouillis à outrance, qu’en est-il du lien entre la fonction politique de chef d’état et l’image sociale du vedettariat?

  • Alice Chantal Tchandem
  • Marie-Claude Simard
  • Leonardo Jimeno

On apprenait la semaine dernière que la plateforme AlphaBay avait été repérée par les autorités américaines, ce qui avait mené à l’arrestation d’un Canadien, Alexandre Casez.

 Casez était le créateur et l’administrateur d’AlphaBay, une plateforme de vente illicite de drogue et d’armes, dont le chiffre d’affaires aurait frôlé le milliard de dollars.

 L’entrepreneur de 26 ans, qui faisait du commerce illégal, a été arrêté le 12 juillet dernier en Thaïlande et a été retrouvé mort en prison quelques jours plus tard.

On dit de sites comme AlphaBay qu’ils opèrent sur le « dark web», expression parfois traduite en français par « web profond ».

Mais attention, toutes les activités sur le web profond ne sont pas illicites.

Comment les AlphaBay de ce monde peuvent-elles se soustraire de l’économie réelle et faire d’immenses profits sans rendre de compte à qui que ce soit?

Maryse Jobin s’est entretenue à ce sujet avec Masarah Paquet-Clouston, chercheuse en cybersécurité à Gosecure, une société qui fait dans l’élaboration de stratégies de sécurité et le design, l’essai et la gestion de systèmes sécurisés.

Le web profond (Radio-Canada)

 

« Quotas de voitures électriques : une taxe déguisée ».

Germain Belzile, chercheur associé à l’Institut économique de Montréal

La politique de quotas de vente des véhicules hybrides du gouvernement québécois soumet les constructeurs à l’obligation d’accumuler des crédits.

Ces crédits équivalent à 3,5 % de leurs ventes.

Un seuil qui est appelé à augmenter jusqu’à 22 % en 2025, avec comme obligation pour les fabricants qui n’atteindront pas ces objectifs d’acheter les crédits manquants d’autres fabricants qui auront des surplus, ou directement du gouvernement.

Dans une entrevue avec Alice Chantal Tchandem, Germain Belzile estime que ces cibles sont irréalistes et que les constructeurs ne les atteindront pas.

(Radio-Canada)

http://lesatelierssauvages-algerartcenter.org/

« Avec de nombreux Algérois, je partage toujours ces blessures quand on voit notre ville abîmée, abîmée par le fric, par la pollution, par l’inculture, par le mauvais goût, par un tas de choses. Et donc, faire quelque chose comme Les Ateliers sauvages, en plein Alger, c’est vraiment une victoire. »

C’est ce que me disait cette semaine l’auteure et avocate Wassyla Tamzali en parlant de cette aventure d’un lieu artistique qu’elle a mis sur pied au cœur d’Alger la Blanche, un lieu de création en art moderne.

L’auteur et avocate Wassyla Tamzali lors de son passage cette semaine à Radio Canada International. Mme Tamzali a notamment dirigé pendant 20 ans le programme sur la condition des femmes à l’UNESCO.

De retour à Alger elle vient de mettre sur pied Les Ateliers sauvages, un lieu de création en art moderne.

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