Les ventes de maisons ont plongé de 40,4 % en juillet à Toronto, comparativement à juillet 2016, a annoncé jeudi le service immobilier MLS.
Ce coup de barre touche non seulement les ventes de maisons individuelles dans la ville, mais aussi en banlieue.
L’agence immobilière précise que le prix des maisons de la grande région de la Ville Reine demeure en hausse en moyenne de 18 % sur un an, mais qu’il est en déclin de 4,6 % depuis le mois de juin.
Le prix des maisons s’est en fait mis à reculer en avril, quand la province de l’Ontario a mis en place une dizaine de mesures, notamment une taxe de 15 % sur les propriétés achetées par les étrangers, pour refroidir le marché immobilier de la région métropolitaine de Toronto.
L’agence immobilière explique toutefois que les acheteurs étrangers sont minoritaires et que le déclin est plus attribuable à des acheteurs potentiels qui ont choisi d’attendre pour étudier l’évolution de la situation.
Bond de 30 % pendant ce temps des investisseurs étrangers dans l’immobilier à Montréal

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), 425 investisseurs étrangers ont fait l’acquisition d’une propriété dans le Grand Montréal pendant les six premiers mois de 2017, soit une hausse de près de 30 % par rapport à la même période l’an dernier. Cette augmentation s’explique entre autres par l’enthousiasme nouveau des Chinois pour la métropole depuis deux ans.
La hausse du nombre d’acheteurs étrangers n’est pas aussi marquée que celle survenue de 2015 à 2016, qui avait été de 60 %. Mais les nouvelles données de la SCHL confirment qu’elle se poursuit.
Les 425 acheteurs étrangers ne comptent cependant que pour 1,3 % de toutes les transactions immobilières conclues de janvier à juin 2017. Pour la même période l’an dernier, il y en avait eu 330, soit 1 % des ventes totales, précise l’agence fédérale.
À titre de comparaison, il y a environ 5 % d’acheteurs étrangers dans le Grand Toronto et un peu moins à Vancouver, soit entre 3 % et 4 %. Mais les acheteurs étrangers doivent maintenant payer une taxe de 15 % lorsqu’ils achètent une propriété dans ces deux villes.
La SCHL estime que ces taxes poussent très légèrement les Chinois vers le marché montréalais. Leur nombre a en effet doublé en un an.
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RCI avec La Presse canadienne et les informations de René Saint-Louis de Radio-Canada
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