Le Canada est le deuxième pays du monde où les 18-35 ans souhaiteraient le plus s’installer pour faire avancer leur carrière.

Le Canada est le deuxième pays du monde où les 18-35 ans souhaiteraient le plus s’installer pour faire avancer leur carrière.
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Le Canada est le deuxième pays du monde où les travailleurs de 18-35 ans souhaiteraient s’établir

Le Canada est le deuxième choix des jeunes gens dans le monde comme pays où ils aimeraient vivre pour faire progresser dans leur carrière, juste derrière les États-Unis. C’est ce que révèle un sondage international publié lundi par le Forum économique mondial (WEF).

Sur les quelque 31 000 milléniaux issus de 186 pays qui ont été interviewés dans le cadre de cette étude annuelle, 81 % disent qu’ils seraient prêts à quitter leur pays pour trouver un emploi ou avancer dans leur carrière.

Lorsqu’on leur a demandé de révéler leur premier choix, 18 % visent les États-Unis, 12 % choisissent le Canada et 10 % préfèrent le Royaume-Uni.

Le Canada pourrait même se hisser en première place

Le pouvoir de l’attraction des États-Unis continue de primer mondialement, nos voisins du sud occupant le sommet du classement pour la troisième année de suite. Leur étoile, cependant, pourrait pâlir à cause des tensions provoquées par l’ouragan politique de Donald Trump, suggère le rapport.

« Il sera intéressant de continuer à suivre cette tendance, de sorte qu’un nouveau président amène la politique américaine dans une nouvelle phase », écrit-on dans le rapport.

« Les mêmes considérations peuvent s’appliquer au Royaume-Un », ajoute le document, qui fait évidemment référence au Brexit.

Le Canada pourrait donc bénéficier du contexte politique pour en tirer parti. Lorsque l’on segmente les résultats de l’enquête par région, le pays est déjà le choix le plus populaire parmi les jeunes d’Afrique subsaharienne, devant les États-Unis et le Royaume-Uni.

Les bureaux de la compagnie de télécommunication Bazinga! à Vancouver
Les bureaux de la compagnie de télécommunication Bazinga! à Vancouver. © Darryl Dyck La Presse canadienne

Visées de l’enquête du Forum économique mondial

Cette enquête annuelle du WEF, intitulée Global Shapers Survey, prend le pouls des jeunes de la planète. Il permet de mieux comprendre les préoccupations et les priorités de cette jeune génération en ce qui concerne l’état de l’économie mondiale, la gouvernance ou l’innovation.

« 51 % de la population mondiale a moins de 30 ans, énonce le rapport en préambule. Même si [ces jeunes] ont une voix forte, ils ne sont pas écoutés par les décideurs. »

Les milléniaux se disent par exemple très optimistes par rapport aux nouvelles technologies. Près de 79 % d’entre eux croient qu’elles créent des emplois, tandis que 21 % croient qu’elles détruisent les postes dans les entreprises. Les jeunes Canadiens sont encore plus enthousiastes, 9 répondants sur 10 prédisent la création plutôt que la destruction des emplois.

Comme l’année dernière, les résultats du sondage montrent que l’intelligence artificielle est perçue comme la prochaine tendance technologique majeure, bien au-dessus de la biotechnologie, de la robotique et d’Internet.

L’attrait des 18 à 35 ans à l’égard des nouvelles technologies à cependant ses limites. Lorsqu’on leur demande s’ils ont confiance dans les décisions prises en leur nom par un robot, à peine 26 % répondent par l’affirmative.

Priorité aux changements climatiques et à la pauvreté

 Les jeunes placent le changement climatique en haut de la liste des problème de ce monde.
Les jeunes placent le changement climatique en haut de la liste des problème de ce monde. © AFP/Karim Jaafar

Selon les membres de la génération du millénaire, le monde présente plus d’occasions (67 %) que de pièges (33 %). Il est intéressant de noter que les répondants des pays les plus riches sont légèrement moins optimistes que ceux des pays les plus pauvres.

Pour les problèmes qui touchent le plus la planète, les jeunes placent les changements climatiques en haut de la liste (49 %), suivis des guerres (39 %) et des inégalités (31 %), à la fois liées aux revenus et à la discrimination.

Pour les répondants canadiens, c’est la pauvreté qui est considérée comme la préoccupation la plus grave (58 %), avant les changements climatiques (53 %) et l’accès à l’eau et aux aliments (39 %).

Cette sensibilité aux problèmes sociaux et environnementaux se reflète dans la façon dont les 18 à 35 ans perçoivent la responsabilité d’entreprise. Les deux tiers des répondants estiment que les entreprises devraient s’impliquer pour faire face aux problèmes sociaux, même s’ils ne sont pas directement liés à leurs activités commerciales. Cette proportion atteint 80 % au Canada.

Lorsque l’on demande aux jeunes Canadiens de nommer l’acteur avec le rôle le plus important dans l’amélioration de l’état de la planète, les grandes entreprises nationales et multinationales arrivent en deuxième place, juste derrière le gouvernement.

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Ce sont des facteurs comme le coût élevé des études, l’incertitude économique, la difficulté de trouver un travail adéquat et les séparations de couples, entre autres, qui influencent le choix de résidence des jeunes Canadiens dans la vingtaine. Photo Credit: GI / Getty Images / gradyreese

Ce sont des facteurs comme le coût élevé des études, l’incertitude économique, la difficulté de trouver un travail adéquat et les séparations de couples, entre autres, qui influencent le choix de résidence des jeunes Canadiens dans la vingtaine.
Photo Credit: GI / Getty Images / gradyreese

RCI avec La Presse canadienne

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Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés
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