Des étudiants

De jeunes canadiens vont recevoir une formation destinée à contrer les fausses nouvelles qui inondent le cyberespace.
Photo Credit: iStockphoto

Comment outiller les jeunes Canadiens face aux « fake news »?

Google Canada, la Fondation pour le journalisme canadien et CIVIX viennent de lancer le programme Actufuté dont l’ambition est d’aider les élèves canadiens à bien naviguer dans la mare des informations qui inondent le web, sans mordre à l’hameçon des fausses nouvelles.

Le programme Actufuté, financé par Google Canada à hauteur d’un demi-million de dollars, devrait permettre à 1,5 million de jeunes d’âge scolaire d’augmenter leur capacité d’analyse des messages médiatiques et d’approfondir leur connaissance de la production des nouvelles.

On le sait, la prolifération des sites Internet et l’expansion des réseaux sociaux facilitent plus que jamais la circulation des nouvelles. La soif d’information aidant, les nouvelles sont relayées à une vitesse fulgurante. Problème : toutes les nouvelles en circulation ne sont ni véridiques, ni vérifiables, ni désintéressées.

Des pictogrammes d’utilisateurs de Facebook
Parmi les milliers de nouvelles partagées sur Facebook, il n’est pas toujours facile de séparer le bon grain de l’ivraie. © Facebook

Nous sommes en pleine ère des « fake news », ou des fausses nouvelles. Elles ont marqué, semble-t-il avec succès, l’élection présidentielle américaine de 2016 qui s’est soldée par la victoire de Donald Trump. Des gouvernements, dont celui du Canada, s’en inquiètent. En janvier 2017, la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly avait exprimé ses préoccupations sur ce phénomène.

Mme Joly avait notamment appelé à plus de transparence dans les algorithmes de nouvelles sur les réseaux sociaux. Parlant de réseaux sociaux et d’agrégateurs de nouvelles comme Facebook et Google, ceux-ci ont promis de combattre le problème. Ces géants de l’ informatique disent mettre au point des outils pour localiser et endiguer la propagation des fausses nouvelles.

Mélanie Joly
La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly considère que les fausses nouvelles affectent l’accès à une information locale, crédible et fiable. © Karine Dufour

Des colloques universitaires sur le sujet se succèdent. Mais, pour l’heure, le constat est là : les fausses nouvelles ne sont pas sur le point de disparaître. Faute de solution miracle, certains prônent l’apprentissage à l’identification de l’information fiable sur Internet. Catherine McDonald, directrice de CIVIX-Québec, explique.

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