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Menace de lock-out pour les employés de Rimouski
Photo Credit: PC / Graham Hughes

« Une menace sournoise juste avant le temps des fêtes » pour certains employés de TVA ?

Une plainte pour négociation de mauvaise foi 

Les employés de la chaine TVA, station de Rimouski, risquent de connaitre des fêtes de fin d’années des plus tristes à cause d’une mésentente avec leur employeur sur leurs conditions de travail.

Des informations en provenance du Syndicat de la fonction publique (SCFP) font état du rejet à 87 % de l’offre finale globale qui a été mise sur la table jeudi soir par l’employeur au cours d’une rencontre avec ses travailleurs concernés.

Ces derniers ont dénoncé une lettre de menace qui leur a été adressée la veille. Dans cette lettre, l’employeur aurait laissé planer les risques d’un lock-out dès le mois de janvier, en cas de rejet de l’offre qui leur a été faite le jour suivant.

« Juste avant de partir pour le temps de fêtes, ces individus ont une menace sournoise qui plane au-dessus de leur tête. En plus d’être une tactique odieuse, cette pratique contrevient aux dispositions du Code du travail et nous faisons une plainte » – Réal Lebœuf, conseiller syndical avec le SCFP.

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Absence d’un contrat de travail depuis deux ans

La station TVA de l’Est du Québec comprend au total une trentaine d’employés répartis entre Rimouski, Baie-Comeau et Sept-Îles.

Les revendications de ceux de ses employés de Rimouski ne semblent pas faire l’objet d’une attention soutenue de la part de l’employeur et ceux-ci disent craindre pour la qualité de l’information dans cette région, au regard de la lenteur des négociations.

Les travailleurs, qui sont sans contrat de travail depuis le mois de décembre 2015, n’ont pas tardé à manifester leur mécontentement en face de la menace sur fond de chantage de leur employeur.

C’est ainsi qu’ils ont, eux aussi, brandi la possibilité de réactiver leur plainte pour négociation de mauvaise foi de la part de TVA.

Une demande a été adressée dans ce sens au CCRI (Conseil canadien des relations industrielles), afin qu’il relance la plainte déposée au début de cette année 2017 contre cet employeur.

 « L’offre globale et finale a été déposé 13 décembre dernier après seulement six jours de négociation en 2 ans. De plus, l’employeur n’a jamais voulu entendre les réelles préoccupations des employés de la station de Rimouski, ce n’est pas un exemple de négociation de bonne foi » – Richard Labelle, président région SCFP 687.

Catégories : Société
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