Le mouvement sur les réseaux sociaux #MeeToo et #MoiAussi a créé une déferlante planétaire. Des gens de partout, essentiellement des femmes, ont partagé leurs histoires terribles de harcèlement sexuel ou pire encore, de viol.
Cela dit, les femmes élues au parlement canadien, ministres et députées, s’interrogent sur la suite des choses.

Parlement canadien (GVT du Canada)
Sondage de La Presse canadienne
La Presse canadienne a récemment mené un sondage auprès de députées à Ottawa au sujet de leurs expériences personnelles dans des cas de harcèlement de nature sexuelle.
Les données révèlent que 55 % des parlementaires qui ont répondu au sondage croient que cette « conversation internationale » marque un moment décisif dans la façon avec laquelle ces affaires sont traitées.
Par contre, le quart des répondantes disent craindre que tout ce mouvement ne soit qu’éphémère.
38 sur 89
Trente-huit des 89 députées que compte la Chambre des communes à Ottawa (337 députés au total) ont répondu au sondage.
L’agence de presse leur a aussi demandé d’évaluer le processus mis en place sur la colline du Parlement afin de traiter les cas de harcèlement.
Le tiers des répondantes est d’avis qu’il est très difficile de l’évaluer. Huit ont dit que c’était un premier pas dans la bonne direction. Seulement cinq l’ont qualifié de nécessaire et d’efficace.
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RCI, PC
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