Louise Cliche : au cœur de la passion Tintin à Moulinsart

« Des images de Tintin, il y en a énormément, donc on n’est pas très limité. Mais on ne peut pas faire courir Tintin vers la droite s’il court vers la gauche, on ne peut pas lui faire dire autre chose que ce qu’il dit. On peut enlever la bulle, on peut enlever le décor, mais on ne peut pas commencer à lui faire faire autre chose que ce qu’il a fait dans les albums. »

Louise Cliche, chef de studio, Moulinsart

Pour nombre d’entre nous, Tintin, c’est notre enfance, nos premières aventures au bout de la rue où l’on habitait, là-bas, au bout du monde.

C’était ce héros, sans peur et sans reproche, redresseur de torts, ami fidèle qui, avec des complices incroyables, le capitaine Hadock, Tryphon Tournesol, Bianca Castafiore, la petite gitane dans des pays tels la Bordurie et la Syldavie, arrivait à nous faire voyager au fil des cases, des histoires et des phylactères.

Et, dans l’univers de Tintin, en fait, aux éditions Moulinsart, à Bruxelles, il y a Louise Cliche.

Depuis une vingtaine d’années, cette Québécoise, diplômée en graphisme à l’Université Concordia de Montréal, travaille en complicité avec le personnage et ses partenaires qui préservent l’œuvre de Hergé et qui continuent à la faire vivre.

D’abord graphiste, c’est avec cet œil avisé qu’elle est aujourd’hui responsable d’approuver – ou non – tous les produits dérivés et tous les usages qu’on voudrait faire de Tintin.

Qu’est-ce qui fait que, 20 ans plus tard, elle y est encore?

« Parce que je ne m’ennuie pas, bien au contraire. »

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