Vendeur d’automobiles? Non, pas vraiment disent les milléniaux (canadianautodealear.ca)

Vendeur d’automobiles? Non, pas vraiment disent les milléniaux

Voici quelques astuces qu’utilisent les vendeurs de voitures, neuves ou usagées, pour réaliser de meilleures ventes.

Un vendeur d’automobile montre le prix d’un véhicule à un client. (iStock)

Le prix est trop beau pour être vrai dans la publicité?

C’est parce qu’on vous présente un modèle dépourvu d’accessoires, sans climatisation et dont les vitres s’ouvrent mécaniquement. Mais vous êtes venu quand même, non?

Lorsque je m’assois derrière mon bureau, vous avez le sentiment que je maîtrise la situation.

Donc, vous êtes disposé à payer plus cher. Cette technique est enseignée dans les formations initiales de vendeurs, quel que soit le produit ou le service. Par contre, elle est appliquée avec plus d’intensité dans le monde de l’automobile .

Durant les négociations, votre vendeur consulte un collègue à plusieurs reprises, ou demande l’avis de son supérieur.

C’est aussi une stratégie visant à prouver qu’il se travaille vraiment pour vous, son client.

Nous faisons moins de bénéfices que vous ne le croyez. 

Quand il s’agit d’une voiture de moins de 20 000 $, notre marge de profit est de 2 % à 4 % environ, soit aux environs de 600 $. Elle augmente sensiblement pour les autos qui coûtent plus cher, donc, vous pouvez négocier plus serré.

Nous achetons toutes nos voitures chez le même fournisseur et les payons grosso modo le même prix.

Attention : si jamais un vendeur vous offre une auto à moins de 2000 $ que le prix indiqué, il y a probablement quelque chose qui cloche sous la peinture bien propre.

Voilà pour quelques conseils aux acheteurs potentiels.

Cela dit, qu’en est-il de la carrière de vendeur automobile?

« Revenons à cette race incurable que l’on appelle les « vendeurs de chars », ces machines à parler qui racontent n’importe quoi et qui connaissent davantage le prix des options inutiles que la cylindrée du moteur, qui change d’affiliation comme on change de préservatif et qui pense davantage à leur commission qu’à la satisfaction du client. Je sais fort bien qu’il existe des exceptions à la règle et j’ai connu des vendeurs très consciencieux et fort compétents. Ce sont habituellement ceux qui gagnent le mieux leur vie et qui changent le moins souvent de concessionnaire. Hélas, le métier possède une réputation atroce, pas très loin des agents d’immeubles dans l’échelle des professions les moins respectées par le public. »

Jacques Duval, Guide de l’auto

Génération millénaire (iStock)

Est-ce les milléniaux, nés entre 1982 et 2004, songent à se lancer dans cette carrière?

Un tout récent sondage commandé par la Corporation des Associations des Détaillants d’Automobiles révèle que les milléniaux ont des réactions très mitigées quand on leur propose d’envisager de faire carrière dans la vente automobile, et ce dans une période où les ventes de véhicules connaissent des sommets inédits.

Les résultats du sondage, réalisé par la société de consultation et de recherche marketing Abacus Data, révèlent qu’au sein d’un échantillon de personnes de 18 à 37 ans, 68 % n’ont aucun intérêt à s’y lancer.

Le quart des personnes sondées disent y avoir songé, alors que 7 % ont effectivement travaillé chez un détaillant automobile.

La Corporation des Associations des Détaillants d’Automobiles a rendu publique son intention de lancer le mois prochain une campagne nationale de recrutement de vendeurs ciblant les jeunes, les femmes, les immigrants et les militaires à la retraite.

2017, une année record

Les ventes de véhicules légers ont atteint les deux millions en 2017, une première pour cette industrie. Tout porte à croire que cette tendance à la hausse de ventes se poursuivra en 2018.

Cette croissance entraîne naturellement de nouvelles avenues en marketing, en financement, en ventes de véhicules et de pièces et en service au sien des quelque 32 000 détaillants au Canada qui emploient 150 000 personnes.

Le sondage via Internet a été réalisé du 22 décembre 2017 au 8 janvier 2018 auprès de 2000 milléniaux.

La marge d’erreur est de 2,6 % 19 fois sur 20.

Plus :

2017: première année au cours de laquelle plus de deux millions de véhicules ont été vendus au Canada (Radio Canada International)

RCI, CP

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