Un employé dans une boutique de vêtements Photo : iStock/Max Riesgo

Les détaillants canadiens redoutent certains changements à l’ALENA

Lorsqu’un détaillant installé au pays vend des biens importés, il doit facturer à ses clients les taxes fédérale et provinciale et des frais de douanes.

Les négociations entourant l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, pourraient atteindre le seuil à partir duquel les biens qui entrent ici sont exemptés de taxes.

Une hausse de ce qu’on appelle le seuil de minimis, qui est maintenant à 20 $, à un montant de 200 $, 500 $ ou même 800 $ pourrait faire entrer des biens non taxés à partir, entre autres, des États-Unis.

Une tactique dénoncée par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), car elle nuirait aux commerçants d’ici tout en favorisant des fournisseurs étrangers.

Maryse Jobin a demandé à Pierre-Emmanuel Paradis, économiste et président d’AppEco, d’expliquer pourquoi le CQCD s’oppose à l’augmentation du seuil de minimis au Canada.

Écoutez

L’Australie avait augmenté son seuil de minimis à 1000 $ et l’a éliminé à cause des torts subis par ses commerçants.

Pierre-Emmanuel Paradis, économiste et président d’AppEco. Photo: Courtoisie

En complément

Mise en garde des détaillants contre les dangers d’une révision de l’ALÉNA (Hebdomadaire Les Affaires)

Catégories : Économie, International
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