Selon un projet de loi à l’étude au parlement de la Nouvelle-Écosse, la province exigera des employeurs de la province qu’ils accordent un congé sans solde de 16 semaines consécutives aux victimes de violence conjugale.
Labi Kousoulis, ministre du Travail et de l’Éducation postsecondaire de Nouvelle-Écosse (Photo : CBC)
Labi Kousoulis, ministre du Travail et de l’Éducation postsecondaire dans le gouvernement libéral du premier ministre Stephen McNeil, a déclaré que les amendements prévus au Code du travail offriront des garanties aux victimes d’acte de violence en milieu familial qu’elles ne risqueront plus de perdre leur emploi si elles doivent s’absenter pour des raisons de santé, surtout si elles doivent aller chercher de l’aide psychologique ou du soutien.
De plus, toujours selon M. Kousoulis, la législation prévue accordera aussi aux victimes un droit de congé de 10 jours, à prendre de façon occasionnelle ou intermittente, pour chercher des services ou du soutien tout en incluant des garanties pour la confidentialité des informations.
Selon le ministère du Travail et de l’Éducation postsecondaire, les provinces du Manitoba et de l’Ontario et le gouvernement fédéral accordent cinq jours des congés payés dans leur législation respective. La possibilité d’accorder également des journées de congé payées est toujours à l’étude en Nouvelle-Écosse.
RCI, CP
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