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Baisse de violence à l’école, mais hausse des attaques par textos

Si la violence et l’intimidation sont en baisse, les insultes par textos dans les écoles primaires du Québec sont en hausse ainsi que les conflits entre groupes ethniques.

Claire Beaumont Photo : Université Laval

Selon une enquête québécoise, à laquelle a participé la professeure et titulaire de la Chaire de recherche en sécurité et violence en milieu éducatif de l’Université Laval, Claire Beaumont, on note une progression importante de l’usage d’appareils électroniques, comme des cellulaires, dans la propagation des insultes et des humiliations par textos.

Au secondaire, les chercheurs n’ont pas noté une hausse des déclarations de cyberagressions de la part des élèves.

Au primaire, cependant, les élèves de 4e, 5e et 6e années ont mentionné avoir reçu plus d’insultes et de messages humiliants par textos en 2017, comparativement à 2013.

L’enquête a été réalisée auprès de 24 000 élèves du primaire et du secondaire, de 3700 parents et de 1600 membres du personnel de 84 établissements scolaires de la province.

Aide-mémoire…
Le Québec a adopté en 2012 le projet de loi 56, rebaptisé Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école.
Les termes violence, intimidation et cyberintimidation y ont été définis, une première.
Par exemple, l’intimidation correspond, dans la loi, à tout acte répétitif visant à léser une personne, à l’opprimer, à l’offenser.
La loi 56 fait explicitement référence à certaines causes de ces fléaux, parmi lesquelles l’homophobie et l’identité sexuelle.

Un climat plus serein et des élèves moins impolis

L’Enquête sur la violence dans les écoles québécoises, qui s’est penchée sur l’évolution de certaines caractéristiques liées à la violence dans les écoles primaires et secondaires en 2013, 2015 et 2017, révèle cependant que les élèves, les parents et le personnel scolaire perçoivent de manière générale une amélioration du climat scolaire.

Ainsi, les comportements à risques ont été moins observés, les comportements d’agression sont moins fréquents entre élèves et les lieux sont perçus comme étant plus sécuritaires dans l’école et ses alentours.

Selon la professeure Claire Beaumont, les élèves sont moins impolis envers les adultes et on voit moins d’élèves se présenter à l’école sous l’influence de drogue ou d’alcool. Les conflits entre groupes ethniques ont toutefois été davantage observés au fil des ans par les élèves du primaire et du secondaire.

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RCI avec La Presse canadienne et Radio-Canada

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Catégories : Santé, Société
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