« L’accès à l’eau potable, c’est le moyen le plus efficace de lutter contre la pauvreté. Tant et aussi longtemps qu’un village n’a pas réglé son problème d’accès à l’eau potable, il reste emprisonné dans sa pauvreté, dans sa misère. »
André Franche, président, Les Ailes de l’Espérance
Les Ailes de l’Espérance, ce sont plus de 40 années d’aide auprès des plus démunis des Andes en transport de blessés vers les hôpitaux, en transport de médicaments et autres éléments de besoins essentiels à la survie. Ce sont aussi plus de quarante années d’atterrissages et de décollages sur des pistes qui n’ont de « piste » que le nom.
C’est aussi depuis bientôt 20 ans, des dizaines de projets d’eau potable au sein de villages et hameaux isolés dans les montagnes péruviennes.
C’est une affaire de passion et d’humanisme à grande échelle, celle du cœur et des sommets immenses des Andes.
L’approche des Ailes de l’Espérance
Toutes les réalisations en eau potable et en installation de toilettes sèches commencent par la formation d’un comité de l’eau au sein d’une communauté, comité qui doit être composé d’au moins 50 % de femmes.
Par la suite, la captation de l’eau potable des sources dans le secteur, son acheminement jusqu’à chacune des maisons du village, la construction d’un lavabo rudimentaire en béton et la mise sur pied du comité de surveillance du petit réseau se font toujours à même la communauté.
Ainsi, contrairement à ces nombreux projets d’eau potable où ce sont des entrepreneurs qui construisent et des villageois qui regardent, les bras croisés, le concept des Ailes de l’Espérance place les futurs bénéficiaires au centre du projet, de sa conception à sa réalisation et de son utilisation à son entretien.
Le village peut sortir de la gangue qui l’étouffe.
André Franche, président des Ailes de l’Espérance, nous parle de la plus récente réalisation : l’eau potable maintenant accessible dans le hameau de Waripecca.
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Nos dossiers au sujet des projets et des réalisations des Ailes de l’Espérance (Radio Canada International)
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