L’Agence canadienne d’inspection des aliments annonce la plus importante révolution dans les pratiques du secteur de l’industrie alimentaire au pays. Un nouveau règlement permettra désormais d’assurer un meilleur contrôle de la qualité des aliments qui circulent sur les marchés, dans le but de s’assurer de leur salubrité et des prix abordables pour le public canadien.
Préserver la confiance dans la chaîne d’approvisionnement
Le nouveau règlement que vient de publier l’Agence canadienne d’inspection des aliments est présenté comme un outil révolutionnaire par le Conseil canadien du commerce en détail (CCCD).
Ce nouveau règlement, dont la rédaction a commencé depuis environ 6 ans, met l’accent sur le resserrement des contrôles, en ce qui a trait à la salubrité des aliments, pour contribuer à la préservation de la santé des consommateurs au Canada.
Il a été maintes fois amendé, avant d’être finalisé au terme de consultations auprès des partenaires de l’industrie.
Son entrée en vigueur ouvrira un nouveau chapitre en ce qui concerne le contrôle de la salubrité des aliments qui sont mis à la disposition des consommateurs au Canada.
Il s’agit d’un enjeu majeur pour le pays qui doit maintenir sa réputation et préserver la confiance du public dans la chaîne d’alimentation canadienne.

Un écran d’ordinateur dans une épicerie affiche un formulaire portant sur le rappel d’aliments. Photo : Radio-Canada
14 règlements distincts réunis en un seul
Le nouveau règlement se veut un outil ambitieux en raison de la panoplie d’activités qui se trouveront désormais couvertes.
Le nouveau règlement couvre tous les aliments et régit la salubrité, l’étiquetage, l’emballage, la publicité, l’importation, l’exportation, le commerce interprovincial, l’établissement de normes et la délivrance de licences aux personnes réalisant certaines activités.
Il viendra alléger la bureaucratie administrative qui alourdit en ce moment le travail au sein des entreprises. Celles-ci espèrent désormais des gains substantiels, en temps et en efficacité dans différentes opérations.
Crédit : Radio-Canada
En réunissant 14 règlements distincts en un seul, cela permettra de réduire le fardeau administratif actuel. Il aidera aussi à réduire le temps requis pour retirer les aliments non salubres du marché en exigeant des entreprises qu’elles améliorent leur capacité à retracer leurs aliments en amont jusqu’à leur fournisseur et en aval jusqu’aux personnes auxquelles elles ont vendu leurs produits.
SOURCE : Agence canadienne d’inspection des aliments et Conseil canadien du commerce de détail
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