L’homme que certains décrivent comme le père de l’éducation au Québec est décédé le 25 juin dernier à l’âge de 98 ans.
Il fait partie de ces personnages qui ont contribué à la « Révolution tranquille », période durant laquelle la province s’est prise en main avec des hommes de la trempe de Jean Lesage et de René Lévesque.
À une époque où la scolarisation était réservée à une élite, M. Gérin-Lajoie a contribué à démocratiser l’accès à une éducation pour tous.
Martin Legault est pédagogue et chargé de cours à l’éducation des maîtres à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).
Il s’inquiète que le legs du « père de l’éducation », principalement la mise sur pied d’un ministère de l’Éducation et d’un réseau universitaire québécois, ne soit plus au cœur de la démarche actuelle. Les parents québécois se tournent vers les écoles privées délaissant le système public qu’ils jugent en déclin.
Le pédagogue Martin Legault fait part de ses inquiétudes quant à l’avenir de l’éducation au Québec au micro de Maryse Jobin.
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De gauche à droite: René Lévesque, Jean Lesage et Paul Gérin-Lajoie, en 1962 lors de la Révolution tranquille. Photo : Archives La Presse/Réal Saint-Jean
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