La dirigeante du Myanmar n’occupe plus une place de choix au Musée canadien pour les droits de la personne.
Aung San Suu Kyi, qui a reçu en 1991 le prix Nobel de la paix, ne figurera plus dans la chronologie qui met en lumière une centaine de grands défenseurs des droits de la personne dans le monde.
Le musée de la capitale du Manitoba a pris cette décision en raison des pressions à propos de la crise humanitaire qui afflige les Rohingyas du Myanmar, une minorité musulmane.
C’est en consultant des Rohingyas installés au Canada que le musée a pris cette décision. Certains se sont sentis trahis en passant devant le portrait de Mme Suu Kyi.
Angela Cassie, qui travaille au musée, a aussi expliqué que l’éclairage d’un portrait d’Aung San Suu Kyi avait déjà été réduit dans la salle des Canadiens honoraires.
Une note explicative y décrit la situation que vivent les Rohingyas dont plus de 700 000 ont fui le pays pour se réfugier au Bangladesh.
En 2007, c’est le parti conservateur au pouvoir de Stephen Harper qui a fait d’Aung San Suu Kyi une citoyenne honoraire du Canada.
Le présent gouvernement libéral n’a pas l’intention de lui retirer cet honneur.
RCI avec La Presse canadienne
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