Le major général québécois Dany Fortin s’apprête à diriger cet automne la mission de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) visant la formation et le soutien des forces militaires irakiennes.
Cette mission comptera 580 soldats de l’Alliance atlantique, dont 250 militaires canadiens. Quatre hélicoptères CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne seront déployés afin d’assister ces activités de l’OTAN dans la région.
Formé aux États-Unis, Dany Fortin a été commandant adjoint des opérations du 1er Corps de l’armée américaine entre 2015 et 2017, avec plusieurs missions en Asie-Pacifique.
Avant cela, ce major général aujourd’hui âgé de 50 ans avait été déployé en Bosnie, dans le cadre de la mission des Casques bleus de l’ONU, ainsi qu’en Afghanistan où il avait été nommé chef d’état-major des troupes canadiennes.
Il dirigeait jusqu’à présent la 1re Division interarmées du Canada, basée à Kingston en Ontario, dont le mandat est d’être la première division à être déployé à l’étranger pour des missions militaires, humanitaires ou encore pour l’évacuation de civils en période de conflit.
Hélicoptères de type Griffon Photo : ICI Radio-Canada
Le Canada en mission en Irak
Le Canada participe depuis 2014 à la coalition en Irak contre le groupe armé État islamique (EI) en effectuant des opérations aériennes et en fournissant du soutien médical et de la formation aux forces irakiennes sur le terrain.
En marge du sommet de l’OTAN en juillet dernier, à Bruxelles, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que les Forces armées canadiennes commanderaient dès l’automne une mission d’entraînement militaire de l’OTAN en sol irakien.
Il précisait que, pour mener cette mission d’un an, un nouveau contingent de 250 militaires canadiens serait déployé dans la capitale irakienne et ses environs.
Cette nouvelle mission du Canada sera en fait complémentaire à l’opération IMPACT qui compte déjà plusieurs nations en Irak et en Syrie contre l’EI. Dans cette mission lancée l’an dernier, environ 850 membres des Forces armées entraînent, conseillent et appuient les forces de sécurité irakiennes.
Dans les zones occupées par l’EI, les infrastructures des services de police ont été détruites à 85 %, parfois même à 100 %.
Sur cette photo prise en février 2017, on voit des membres des forces spéciales de l’Armée canadienne discuter avec des combattants peshmerga dans le nord de l’Irak. © Photo : Ryan Remiorz La Presse canadienne
RCI avec l’Agence France-Presse et la contribution de Radio-Canada
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