Le vendredi 7 juillet 2017 à 23 h 56. Le vol 759 d’Air Canada en provenance de Toronto avec à son bord 135 passagers et 5 membres d’équipage s’apprête à atterrir à l’aéroport de San Francisco. Quelques secondes avant d’atteindre le sol d’une voie secondaire, l’avion reprend soudainement son envol évitant de justesse une catastrophique collision avec quatre autres avions déjà sur la piste.
Un an plus, tard, les conclusions de l’enquête du Bureau américain de la sécurité des transports (NTSB) mettent en lumière plusieurs causes responsables de l’incident, notamment la fatigue des pilotes d’Air Canada. Elle souligne également des interrogations sur l’entreprise quant à son processus de relais d’informations à ses équipages.
Crewmember #fatigue cited as contributing to probable cause of the July 2017 near miss at San Francisco airport. #NTSBmwl highlights fatigue
as a critical safety issue affecting #transportation #safety. #NTSBair https://t.co/ZbrYWNVzt9 https://t.co/XmV3NUFfXz— NTSB (@NTSB) 25 September 2018
L’agence fédérale américaine qui a relevé un certain nombre de dysfonctionnements presse Transport Canada de modifier ses règlements concernant les heures de vol des pilotes afin « de mettre fin aux risques de fatigue pour les pilotes en réserves qui sont appelés à opérer des vols en soirée. »
Selon le rapport des enquêteurs du NTSB, bien que le pilote aux commandes de l’appareil respectait les règles établies par Transport Canada, il était resté éveillé depuis 19 heures, tandis que son copilote accumulait 12 heures.
« L’incident s’est produit à un moment où le pilote aurait été normalement endormi et le copilote proche du rythme veille-sommeil lent. Ainsi, les deux hommes étaient en situation de fatigue », souligne le rapport.
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