Hashtag : une édition qui s’intéresse aux oeuvres littéraires au-delà de leur culture et de leur langue d’origine

C’est l’histoire d’une passionnée des mots et des liens qui les tissent en histoire et qui rêvait de créer une maison d’édition.

Felicia Mihali (Photo : © Martine Doyon)

Felicia Mihali est Roumaine d’origine et entre autres licenciée en Études chinoise et néerlandaise.

Au Canada depuis bientôt 20 ans, cette ex-chroniqueuse littéraire dans son pays d’origine, qui enseigne aujourd’hui le français et l’histoire – je vous rappelle : Roumanie, études chinoises et néerlandaises – a décroché en 2001 un certificat en histoire de l’art pour voir, l’année suivante, l’éditeur XYZ publier son premier roman, Le pays du fromage.

Au cours des premières années de l’émission TamTam Canada, quand elle était une quotidienne de deux heures, nous avions reçu Felicia Mihali pour notamment la parution de son roman La bien-aimée de Kandahar qui a aussi connu une belle carrière en anglais sous le titre The Darling of Kandahar.

Puis, il y a eu aussi Sweet Sweet China, Confession pour un ordinateur, Dina et plusieurs autres.

Que sont les Éditions Hashtag?
« Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme. »

Ce que nous avons lu sur la quatrième de couverture du livre La fête de l’insignifiance, de Milan Kundera, exprime si bien le type de livres qu’on aimerait publier aux Éditions Hashtag.

Source : http://www.editionshashtag.com/blog/

Depuis décembre dernier, l’auteure et enseignante est aussi éditrice, puisqu’avec un petit groupe de passionnés comme elle, elle a mis sur pied les Éditions Hashtag, une maison qui veut mettre de l’avant « des œuvres littéraires qui circulent au-delà de leur culture et de leur langue d’origine ».

« Aujourd’hui, les mots se déplacent plus aisément que les gens, et les échanges auxquels ils donnent lieu aboutissent à la création d’un sentiment identitaire renouvelé. Il n’y a donc plus lieu d’encadrer systématiquement la littérature contemporaine à l’intérieur des frontières nationales. En appartenant à la littérature, l’auteur appartient au monde. »

Source : http://www.editionshashtag.com/

Felicia Mihali nous raconte cette aventure littéraire.

Catégories : Arts et divertissements, International
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