Le meurtrier Paul Bernardo Photo : La Presse canadienne/Frank Gunn

Le tueur en série Paul Bernardo restera en prison : sa demande de libération conditionnelle a été rejetée

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a rejeté la demande de libération conditionnelle du tueur en série Paul Bernardo. C’est un véritable soulagement pour les familles des victimes dont le souhait est de voir le violeur croupir en prison pour le reste de sa vie.

L’argumentaire de son avocat battu en brèche

L’homme qui est accusé du meurtre de deux adolescentes, qu’il avait enlevées, séquestrées et violées, demeurera derrière les barreaux, à la grande déception de son avocat. Me Fergus O’Connor a vivement plaidé pour la libération de son client en face de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, soutenant que Paul Bernardo, qui a déjà passé 23 années derrière les barreaux et qui estime avoir payé sa dette à la société, y a droit.

La Commission des libérations conditionnelles a estimé que le tueur, qui a reçu une peine de prison à vie, représente toujours une menace pour la société, ce qui le prive de toute possibilité de libération conditionnelle.

Bien qu’il ait affiché un bon comportement pendant sa détention, le « violeur de Scarborough » reste un « prédateur sexuel trop dangereux », ont souligné les membres de la Commission.

Leslie Mahaffy et Kristen French.

Leslie Mahaffy et Kristen French ont été enlevées à 10 mois d’intervalle dans la région du Niagara. Photo : Radio-Canada

Les familles des victimes soulagées

Dans un document lu à la fin des travaux de la Commission, les membres des familles des victimes, Leslie Mahaffy et Kristen French, enlevées respectivement en juin 1991 et en avril 1992, ont dit la grande souffrance qu’ils vivent depuis 25 ans.

Paul Bernardo avait commis ses forfaits en compagnie d’une complice, Karla Homolka. Cette dernière a recouvré sa liberté après avoir purgé 12 années de prison.

Celui qui a reconnu avoir agressé sexuellement près de 20 jeunes femmes dans les années 1980 n’a pas présenté ses excuses aux familles, à l’issue de l’audience du 17 octobre.

« Paul Bernardo a soutenu, mercredi, qu’il s’était diagnostiqué en prison une anxiété qui remonte à son enfance pour justifier les deux meurtres qu’il a perpétrés et les 14 viols qu’il a commis au préalable à Scarborough, dans l’est de Toronto, dans les années 1980. »

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Catégories : Société
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