Il reste de moins en moins de régions vierges dans le monde. Selon une étude publiée le 31 octobre dans la revue Nature, les territoires restants sont localisés dans seulement cinq pays : l’Australie, les États-Unis, le Brésil, la Russie et le Canada.
L’étude (en anglais) menée par l’Université du Queensland et de la Wildlife Conservation Society ajoute qu’entre 1993 et 2009, les espaces sauvages ont perdu en superficie l’équivalent d’un pays comme l’Inde. Les territoires vierges sont pourtant des sanctuaires pour une multitude d’espèces menacées par la surpêche et la déforestation intensive. En plus d’être vitaux pour la survie de plusieurs peuples indigènes, les océans et les forêts font partie intégrante de la régulation du climat à l’échelle planétaire.

Carte des derniers territoires encore sauvages sur terre et dans les océans (Crédit : Nature)
Si l’on ne compte pas les régions polaires, ces espaces sauvages préservés de toutes activités humaines ne représentent aujourd’hui que 23 % de la surface de la Terre, dont 70 % sont situés dans les cinq pays mentionnés. Ajoutons que la Russie, les États-Unis et le Brésil ne contribuent toujours pas à la protection de l’environnement.
L’étude qui suit le rapport accablant de la fondation WWF (sur le déclin de 60 % de la vie animale en 40 ans) appelle les États à en faire davantage afin de sauver la biodiversité. Les scientifiques affirment que les derniers territoires sauvages de la planète ne peuvent être protégés « que s’ils sont reconnus dans le cadre de politiques internationales ». À ce titre, ils réclament des mesures prises à l’échelle mondiale visant la protection de 100 % de tous les écosystèmes encore intacts.
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